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P97 Fonds Claude Drouin

1970-2017. – 30 centimètres de documents textuels. – 87 collages.

Notice biobibliographique

Poète, essayiste et romancier, Claude Drouin est originaire de Québec où il est né en 1948. Après des études en droit et en sciences politiques, il s’installe dans Charlevoix en 1981. Depuis 1976, il a publié sept recueils de poésie : Poétrissures (1970), Le néant illune l’œil (1976), Bleue la narchie (1976), Frakavrac (1978), Fresques à l’emporte-pièce (1989), Odes baroques (1992), Sonnets z’ et autres (1994) et Anemen (2004).

En 2001, il publie un essai intitulé Chromatoscopie. Sur le thème des couleurs, l’ouvrage est une analyse fantaisiste de onze couleurs sous de multiples aspects.

 

Un roman d’anticipation Fosse nouvelles et un roman inachevé intitulé Et la roue tourne, Une enquête de l’inspecteur Plamondon (2016) font également partie de ce fonds, sans compter les nombreux textes parus dans la revue L’Embarcadère, dont Claude Drouin fut un des membres fondateurs.

Sous le pseudonyme de Golwadd Durwen, il a publié une étude historique sur l’origine des Celtes et leur expansion à travers l’Europe (Celtica, 2002); ainsi qu’un essai sur l’origine celtique de la langue française intitulé (2008).

Portée et contenu

Ce fonds contient des tapuscrits des œuvres de Claude Drouin, des collages réalisés par ce dernier ainsi que des exemplaires de la revue L’Embarcadère, dont il était secrétaire au sein du conseil d’administration.

P98 Fonds Corporation du Domaine à Liguori

1848-2009, surtout 1995-2009. – 1,7 mètres de documents textuels. – 39 photographies. – 233 diapositives. – 1 pièce d’image en mouvement – env. 10 documents électroniques.

 

Histoire administrative

 

Le Domaine à Liguori se trouve sur une terre occupée et exploitée depuis 1759 par la famille Simard. Il témoigne de l’occupation humaine et de la vocation agricole du territoire depuis plus de deux siècles.

 

La maison à Liguori, comme on l’appelle aujourd’hui, a été déménagée à son emplacement actuel en 1852. Elle est alors la propriété d’Israël Simard qui partage, plus tard, ses terres entre ses deux fils, Pierre et Xavier. Ce dernier habite la maison, tout comme son fils Liguori le fera à son tour. C’est celui-ci qui laisse son nom à la maison et au domaine. De son côté, Pierre construit et habite l’actuelle maison à Jean-Noël en 1870. Cette maison devient un entrepôt de pommes en 1950. Plus tard, le petit-fils de Liguori, Jean-Noël Simard, restaure l’entrepôt pour lui redonner sa vocation résidentielle et l’habite. C’est pour cette raison que la Corporation décidera de lui donner le nom de « maison à Jean-Noël ».

 

La municipalité de Petite-Rivière-Saint-François devient propriétaire du domaine en 1992 et le reconnaît comme « site du patrimoine » en vertu de la Loi sur les sites culturels du Québec. Cette reconnaissance vient de sa valeur de témoignage de l’histoire du village, mais également parce que le site a été fréquenté par des artistes de renom, tels que Gabrielle Roy et Alfred Pellan.

 

Le 14 avril 1998, la MRC de Charlevoix devient le gestionnaire des lieux et initie un projet pilote de forêt habitée du Massif. La MRC décide de favoriser les organismes déjà actifs dans le milieu et c’est ainsi que c’est la municipalité elle-même qui se voit confier la gestion du secteur patrimonial appelé le Domaine à Liguori.

 

En décembre 2000, la municipalité cède la gestion du domaine à la nouvelle Corporation du Domaine à  Liguori. Le conseil d’administration est composé de neuf membres représentant du milieu. Outre la mise en valeur globale du site, la corporation voit à son interprétation et doit susciter l’engagement de la population face à son développement. Dans les années qui suivent, on commence l’exploitation de la cabane à sucre ainsi que d’une champignonnière (Champivoix) qui va durer deux ans.

 

Finalement, la Corporation est dissoute en 2007 et le domaine est laissé à l’abandon jusqu’à ce que la MRC de Charlevoix cède la gestion des lieux à la Coopérative de l’Affluent qui transforme la maison en une auberge de jeunesse et remet en valeur l’ancienne cabane à sucre.

Portée et contenu

 

Ce fonds contient d’abord des photographies de la famille Simard à différentes époques ainsi que du domaine. On retrouve ensuite des documents témoignant de l’administration du domaine par la municipalité de Petite-Rivière-Saint-François et par la MRC de Charlevoix. Le fonds contient donc des documents administratifs, notamment des procès-verbaux, des états financiers, des contrats, des rapports, de la correspondance, des études, des évaluations, etc. Le fonds contient également des documents d’exploitation, entre autres, sur la cabane à sucre et sur Champivoix.

P99 Fonds Groupe d'action des 50 ans et plus de Charlevoix

1988-2016. – 86,9 centimètres de documents textuels. – 525 photographies. – 109 négatifs. – 176 diapositives. – 46 cassettes VHS. – 28 cassettes audio. – 9 disques compacts. – 2 objets.

 

Histoire administrative

 

C’est en 1984 que des aînés des six localités de la MRC de Charlevoix se regroupent dans un mouvement de solidarité pour réfléchir aux besoins non comblés, dont la culture et l’action sociale dans le milieu. Le groupe d’action des 50 ans et plus est constitué le 3 mai 1988 et le siège social est situé au Centre communautaire Pro-Santé de Baie-Saint-Paul. Les administrateurs désignés au départ sont Conrad Gemme, Pierrette Dufour et Élisabeth Lavoie-Duchesne. Les objectifs de l’organisation sont de regrouper en corporation les personnes âgées de plus de 50 ans, organiser des activités régionales de nature à promouvoir la santé et l’activité des ainés, défendre et promouvoir les droits des aînés, promouvoir des activités favorables à l’échange culturel entre les membres, assurer une présence active des aînés dans leur milieu afin d’accroître leur solidarité et promouvoir la santé physique et mentale.

 

En 2000, un comité consultatif réunissant des représentants du Centre hospitalier de Charlevoix, du CLSC et du Groupe d’action des 50 ans et plus est mis sur pied dans le but de soutenir l’organisation dans les orientations qu’elle se donne.

 

Le groupe a plusieurs réalisations à son actif, notamment la fête annuelle des aînés, les dîners de l’amitié, les capsules santé dans les médias régionaux, des tournées d’information dans les municipalités, la table de la politique familiale, la table de concertation des aînés de Charlevoix, le projet intergénérationnel de publication et la création de l’antenne de Charlevoix de l’Université du troisième âge.

 

Le Groupe d’action des 50 ans et plus de Charlevoix cesse ses activités en 2016.

Portée et contenu

 

Le fonds témoigne des activités du Groupe d’action des 50 ans et plus de Charlevoix. On y retrouve des documents constitutifs et administratifs, notamment les lettres patentes, les règlements généraux, la modification de dénomination sociale, l’incorporation, l’identification visuelle, des documents de réunion (conseil d’administration, assemblée générale annuelle, comité exécutif), de la correspondance et d’autres. On retrouve également des documents financiers, tels que des états financiers et des prévisions budgétaires. Enfin, le fonds contient des documents témoignant des projets, des activités et des réalisations du groupe. 

 

P100 Fonds Jacques Hudon

ca 1970-1985. – env. 10 centimètres de documents textuels. – 49 photographies. – 288 diapositives. – env. 110 négatifs. – 3 affiches. – 4 livres. – 1 disque vinyle. – 1 artefact.

 

Notice biographique

 

Jacques Hudon est né le 19 janvier 1946 à Baie-Saint-Paul, du couple formé par Lucien Hudon (agronome) et Léda Lacoursière. Il est le frère aîné d’André Hudon (musicien et professeur de musique).

 

Détenteur d’un certificat en graphisme et d’un baccalauréat en enseignement des Arts de l’Université du Québec, il entretient des liens étroits entre les éléments figuratifs et géométriques de ses œuvres qui prennent leur source à différents niveaux de l’esthétisme. Il est d’abord contractuel en enseignement et en audio-visuel lorsqu’il décide en 1982 de se consacrer uniquement à son art sur une base professionnelle.

 

Jacques Hudon est impliqué dans le projet Saskébec, premiers balbutiements d’une télévision communautaire dans Charlevoix-Ouest. Il est également impliqué dans le CROC.

 

En 1987, il effectue, sous les yeux des passants, son premier travail d’envergure dans le cadre du Symposium de la jeune peinture de Baie-Saint-Paul. Cet évènement culturel sera pour lui un lieu privilégié de communication et de création entre artistes venus de plusieurs pays. C’est aussi à la suite de ce symposium que Jacques Hudon commence à s’adonner à la peinture comme telle.

 

Sa démarche comme artiste est motivée par ses goûts personnels lesquels se caractérisent par trois grands thèmes : la géométrie, le paysage et le relief. La première trouve son inspiration à travers le travail méticuleux de l’artisan qui travaille le bois ou toute autre matière. Le paysage tient évidemment du territoire qu’il habite depuis sa naissance et finalement, le relief est mis en valeur par toutes sortes de matériaux qu’il colle, insère ou superpose à l’œuvre de base.

 

Au cours de sa carrière, Jacques Hudon a réalisé plusieurs expositions solos et participé à des dizaines d’expositions de groupes, au Québec, aux États-Unis et en Europe (Espagne, France, Italie, Slovénie). On a pu également voir ses œuvres à Taipei (Taiwan), en Chine ainsi qu’en Tunisie. Au cours de sa carrière, il s’est mérité de nombreuses distinctions, dont le Grand Prix d’excellence de la Biennale internationale d’estampes miniatures Miniare (2000). Une de ses œuvres, « Douce parure », une acrylique sur papier, a été retenue pour l’édition 1997 du festival Rêves d’automne à Baie-Saint-Paul.

 

Pendant plusieurs années, il travaille à la collection d’œuvres et d’objets du Musée de Charlevoix.

 

 

Portée et contenu

 

Ce fonds contient des documents textuels et photographiques sur le projet Saskébec ainsi que sur les festivals folkloriques de Baie-Saint-Paul. On y retrouve également quelques documents sur la rencontre des francophones d’Amérique à laquelle Jacques Hudon participe en tant que représentant de Saskébec en 1978. Outre quelques volumes divers, le fonds contient également des documents photographiques de la construction par Jean-Paul Simard du four à pain situé près du Carrefour culturel le temps du festival folklorique.

P101 Fonds Famille Du Tremblay

1739-1912. – 1 centimètre de documents textuels. – 1 plan sur toile.

 

Notice historique sur le titre nobiliaire « du Tremblay »

 

Au temps du roi Louis XIV, un siècle de possession d’un domaine appelé  donnait droit à des titres de noblesse et à la particule nobiliaire précédant le nom, ce qui permettait à une famille de s’anoblir.

 

Les descendants de Pierre II Tremblay firent l’acquisition de la Seigneurie des Éboulements en 1710. Pendant un siècle, soit jusqu’en 1810, cette lignée de Tremblay conservera cette seigneurie. Ce n’est qu’en 1873 que la famille Vildebon Tremblay de Baie-Saint-Paul décida de récupérer la particule nobiliaire « du » à laquelle elle avait droit.

 

Devenu âgé, Vildebon confia la mission à son fils Pamphile-Pontiac-Vildebon Tremblay, diplômé de l’école militaire, ingénieur civil, arpenteur-géomètre, Seigneur d’Orvilliers de la seigneurie du Gouffre à Baie-Saint-Paul et des Éboulements, maire et juge de paix, décoré de la médaille de la Reine Victoria en 1870, généalogiste des Tremblay du Canada, de présenter, d’un commun accord avec ses frères William, Jean, Arthur, Thomas, Pamphile, Ovide, Napoléon et Joseph, à la Législature de la province de Québec un projet de loi dit Ce dernier conférait officiellement à cette branche de la grande famille Tremblay le nom de

 

En 1906, la famille Samson de Québec, qui possède des terres ainsi que le Manoir Gobeil à Baie-Saint-Paul, décide de se départir de tous ses biens. C’est le riche cultivateur William du Tremblay qui se porte acquéreur de l’ensemble. Pour ce une telle acquisition consiste à accroître le prestige familial. La famille du Tremblay demeurera vingt ans dans le Manoir Gobeil, jusqu’au jour où un malheureux incendie le détruisit en totalité en juillet 1927.

 

Portée et contenu

 

Ce fonds comprend des documents légaux et notariés provenant de la famille de Vildebon (du) Tremblay et de la Succession Arthémise Boily de Baie-Saint-Paul. On y retrouve principalement des contrats de vente et de concession, des documents de saisie et de quittance, des documents de succession (reçus, billets, inventaires, factures et avis publics), des documents relatifs au décès (testament, certificat de sépulture) ainsi qu’un contrat de mariage. D’autres documents tels qu’un document relatif à une tutelle et à un enrôlement dans la milice constituent ce fonds. Il témoigne principalement des échanges des biens mobiliers et immobiliers entre la famille de Vildebon (du) Tremblay et la Succession Arthémise Boily.

 

P102 Fonds Hôpital de Baie-Saint-Paul

ca 1926-2015. – 44 cm de documents textuels. – 8283 photographies. – 1115 diapositives. – 71 bobines de film (video Tape) Sony de type V-12-60A. – 33 cassettes VHS. – 21 documents audio-visuels de divers formats. – 3 grande photographies. – Instruments d’apprentissage.

Histoire administrative

L’œuvre d’hospitalisation entreprise par l’abbé Ambroise-Martial Fafard commence dans une maison située près de l’église de Baie-Saint-Paul en 1889. La fondation de l’Hospice Sainte-Anne, créée d’abord pour venir en aide aux plus défavorisés ainsi qu’aux vieillards de la région, accueillera à ses débuts dix résidents-bénéficiaires. Toutefois, face à une demande sans cesse croissante et un élargissement des soins (secours aux indigents et aux infirmes, service de crèches et orphelinats, soins à domicile) un étage est ajouté, puis une aile est annexée à la maison qui se trouve toujours au 61 rue Fafard. De plus, une surpopulation dans les asiles des villes se fait sentir et l’Hospice Sainte-Anne participera au décongestionnement urgent de deux grands centres psychiatriques en accueillant une nouvelle clientèle, les déficients mentaux appelés alors les « idiots ».  

Afin de mener à bien son projet, le curé Fafard fait appel à la communauté des Franciscaines franco-américaines, établies à Worcester au Massachusetts. Celles-ci tiennent un orphelinat, sans toutefois que l’évêque de l’endroit ne permette l’officialisation de leur congrégation nouvellement constituée. Leur arrivée progressive à Baie-Saint-Paul à partir de 1891 (elles ne sont que quatre pour commencer) vient répondre au besoin criant de décongestion des asiles en permettant à l’Hospice Sainte-Anne d’être éligible au programme du gouvernement de la province de Québec pour accueillir cette nouvelle clientèle. Par la suite, dès 1892, d’autres femmes de tout horizon (Québec, Maritimes, Ouest canadien, États-Unis) se joignent à la congrégation diocésaine reconnue : les Petites Franciscaines de Marie. Les religieuses se chargent alors de l’administration de l’institution jusqu’en 1970.

 

L’automne 1904 marque l’ouverture de la maison-mère et de la chapelle érigée sur un terrain faisant face à l’Hospice Sainte-Anne. Une aile servant à accueillir des pensionnaires, la Maison Saint-Joseph, y est ajoutée en 1917. Un incendie la détruira le 11 mai 1923.  La construction d’un nouvel édifice en 1926, et jusqu’en 1958, connaît quatre phases d’agrandissement.

 

En 1970, un remaniement en profondeur du ministère des Affaires Sociales rend possible la mise sur pied sur pied des services de médecine et de chirurgie s’adressant à la population locale. La Loi sur les Services de santé et les Services sociaux de 1972 voit le jour et, en 1973, l’Hôpital Sainte-Anne devient le Centre hospitalier de Charlevoix.

 

L’endroit porte donc au fil de son histoire quatre noms : Maison Saint-Joseph, Hôpital Sainte-Anne (1936), Centre hospitalier de Charlevoix (1969) et, finalement, après le regroupement des équipements de santé de Charlevoix, Hôpital de Baie-Saint-Paul (2006). Le 4 septembre 2010, le ministre de la Santé et des services sociaux Yves Bolduc annonce que l’hôpital doit être démoli. Puis, le 20 avril 2013, le ministre Réjean Hébert donne le feu vert à la construction d’un nouvel hôpital au coût estimé de 376 M$. Le contrat est accordé le 24 avril 2015 et une première pelletée de terre est faite dès le lendemain. Le 27 juin 2018 est marqué par une journée porte ouverte, puis, dans la semaine du 23 septembre, c’est le transfert de la clientèle et des équipements vers le nouvel hôpital. L’année 2018 marque le début de la démolition du vieil hôpital, laquelle sera complétée en 2019.

P103 Fonds Jean-Claude Turcotte

1992-2009. – 41 centimètres de documents textuels.

 

Notice biographique

 

Jean-Claude Turcotte est né à Clermont le 8 mars 1937 du couple formé par Pierre Turcotte et Lucienne Dionne. Il est le deuxième d’une famille de neuf enfants. Il fait des études classiques au Séminaire de Chicoutimi, puis en menuiserie à l’École technique ; il s’intéresse à l’industrie et au bâtiment. Il se marie à Saint-Urbain en juillet 1961 avec Pauline Girard. Le couple a deux enfants : Éric et Stéphane. En 1965, la famille Turcotte s’installe à Baie-Saint-Paul.

 

Jean-Claude Turcotte est contremaître de chantier, ce qui l’amène à séjourner dans plusieurs régions du Québec ainsi qu’à Haïti. En 1965, il fonde les Ateliers de réadaptation du Centre de Travail de Charlevoix à Baie-Saint-Paul. Il dirige cette entreprise pendant 20 ans.

 

Très impliqué en politique municipale, entre 1979 et 2005, il est tout à tour maire, préfet et conseiller municipal à la municipalité de Rivière-du-Gouffre, à la Ville de Baie-Saint-Paul (après la fusion en 1995) et à la MRC de Charlevoix.

 

Très doué pour l’écriture, il publie pendant plusieurs années un conte de Noël dans des hebdos régionaux (Plein-Jour, l’Hebdo Charlevoisien et Le Charlevoisien), puis publie aux Éditions GID une impressionnante chronique sur la vie d’une famille en milieu rural dans un rang de Baie-Saint-Paul. Six volumes sont publiés : Au fil des saisons chez Germaine (quatre tomes), puis Au pays de Germaine – Au temps de la conscription et La vie heureuse de Paul Lajoie, mesureur.

 

Il s’implique également au sein de certains organismes de la région, notamment à TVCO à la COFEC et au Centre d’archives régional de Charlevoix où il est président du conseil d’administration de 2006 jusqu’à 2019.

 

Jean-Claude Turcotte est décédé à Baie-Saint-Paul le 21 mars 2019.

 

 

Portée et contenu

 

Ce fonds contient les manuscrits des livres publiés par Jean-Claude Turcotte ainsi que certains textes ayant servi à la série L’heure du conte, émission qu’il anime sur les ondes de TVCO.

 

 

P104 Fonds Marie-Pier Bouchard

 

2016. – 1,5 centimètre de documents textuels.

Description

Ce fonds rassemble 15 transcriptions d’entretiens réalisés en 2016 auprès de femmes de Charlevoix dans le cadre d’un mémoire de maîtrise en histoire déposé en 2017 à l’Université Laval par Marie-Pier Bouchard et intitulé « Paroisses de femmes. Expériences des femmes lors des migrations saisonnières masculines dans la région de Charlevoix, 1940-1980 ». Ces entretiens relatent les expériences des femmes en lien avec le phénomène des migrations saisonnières masculines.

Portée et contenu

Ce fonds comprend 15 transcriptions d’enregistrements audio des entretiens effectués dans le cadre d’un mémoire de maîtrise déposé à l’Université Laval en 2017. Parmi ces 15 entretiens, 13 ont été conduits auprès de femmes ayant vécu les migrations saisonnières du mari (corpus principal) et 2 auprès de femmes ayant vécu les migrations saisonnières du père (corpus complémentaire). On y retrouve également un bref résumé du travail de recherche ainsi qu’une liste des personnes interviewées et leur profil sociodémographique. Ces documents présentent un intérêt pour l’histoire des femmes de Charlevoix entre 1940 et 1980 ayant vécu les migrations saisonnières du mari et, plus largement, pour l’histoire rurale. Ils décrivent les diverses occupations quotidiennes des familles nombreuses ainsi que les différents métiers que pouvaient exercer les femmes et les hommes à une époque donnée.

P105 Fonds Alban Bluteau

[197-]-2015. – 2,5 centimètres de documents textuels. – 709 photos. – 11 DVD. – 1 VHS. – 10 dessins.

Notice biographique

Alban Bluteau est né le 22 janvier 1923 dans le rang de la Martine à Petite-Rivière-Saint-François dans la région de Charlevoix d’une famille de cultivateurs. Il est décédé à l’âge de 92 ans à Longueuil, en janvier 2015. Bluteau est le cinquième d’une famille de neuf enfants. Un défaut de croissance, le nanisme, l’affligera durant sa jeunesse, les causes de ce handicap étant méconnues à l’époque. Cela ne l’empêchera pas de devenir un élève doué à plusieurs égards et sensibles à la beauté des êtres et des paysages dont il fait l’éloge en dessinant dès son jeune âge. Malgré sa petite taille, il sera un enfant de la terre et secondera son père pour entretenir la ferme. Tout en travaillant comme bûcheron, il demeurera contemplatif devant le paysage qui l’entoure. Ayant toujours un crayon et son harmonica en poche, c’est ainsi qu’il débutera ses premiers dessins sur papier ou encore sur un bout d’écorce.

Bien qu’ayant toujours eu un grand intérêt pour la peinture, c’est vers l’âge de 30 ans qu’il perfectionnera son art notamment en côtoyant René Richard. Il bénéficiera des conseils de ce dernier lors de visites à son atelier ou encore en l’accompagnant dans ses promenades au fond des bois. Une rencontre sans doute marquante pour Bluteau puisque ses œuvres sont souvent teintées de cette complicité qu’il a eue avec ce grand peintre jusqu’à la mort de celui-ci. D’autres maîtres jalonneront également son parcours tels que Francesco Iacurto, Albert Rousseau et Yvan Landry.

Devenu peintre prolifique d’une peinture qualifiée de naïve, ses œuvres, toutes en couleur et en lumière, représentent des scènes de la campagne québécoise. Ce sont les années 1970 qui furent les plus marquantes dans la vie de l’artiste, car Bluteau connaîtra alors un certain succès (expositions solos et collectives importantes, intérêt marqué des collectionneurs, art médiatisé). De plus, son style sera souvent comparé à celui de Marc-Aurèle Fortin. Toutefois, en amont et en aval de cette période, Bluteau aura vécu plutôt pauvrement, dans la solitude et souvent incompris.

Alban Bluteau a reçu le Prix Irénée-Lemieux en 1989.

Notons que la Fondation Hôpital Baie-Saint-Paul détient une collection des œuvres d’Alban Bluteau (environ 200 tableaux) remise par la Galerie d’art Yvon Desgagnés.

Portée et contenu

Le fonds consiste en des documents rassemblés par la Fondation Hôpital Baie-Saint-Paul et qui se rapportent à Alban Bluteau. On y retrouve des dessins sur carton d’Alban Bluteau, deux éditions d’une biographie ainsi que 8 DVD produits par la Fondation Hôpital Baie-Saint-Paul intitulés Alban Bluteau. À hauteur d’homme. Il contient également plusieurs photos d’Alban Bluteau lors de ses expositions ainsi qu’avec sa famille et ses amis, des DVD de photos de Charlevoix, une cassette VHS ainsi qu’un ouvrage faisant mention de l’artiste.

P106 Fonds Capitaine Benoit Lavoie

1929-2016. – 50 centimètres de documents textuels. – 147 photos. – 12 dessins. – 1 transparent.

Notice biographique

Joseph-Léger-Benoît Lavoie est né et baptisé le 4 juillet 1936 à Baie-Saint-Paul du couple Alfred et Alida Maltais. Il se marie à Baie-Saint-Paul le 4 février 1961 avec Marie-Marthe-Andrée Gilbert (n. & b. le 20 avril 1934 à BSP), fille d’Antonio et Régina Tremblay. La famille Lavoie demeure au 73 de la rue Saint-Joseph, en bordure de la rivière du Gouffre. Le couple aura un garçon, Jean-François, né le 20 juin 1966, lequel après des études en aéronautique, au CÉGEP de Chicoutimi, se tourne vers l’école de pilotage et devient d’abord pilote chez Inter Canadien de 1984 à 1987, puis pour le transporteur Air Transat à compter de 1997.

 

Fils de marin de la 4e génération, Benoît Lavoie a navigué plus de 24 ans. Son père, Alfred Maltais, avait acheté une goélette, la Baie-St-Paul (of Quebec), mais à peine deux ans après avoir navigué sur son bateau, il fit naufrage à l’embouchure du Saguenay le 24 juin 1927 à la suite d’une collision avec un navire marchand le Canadien Trappers, cette mésaventure mettant fin à sa navigation. Ainsi, pour subvenir aux besoins de sa famille de trois enfants, Alfred Maltais travaillera dorénavant dans des commerces de Baie-Saint-Paul. Cela n’empêchera toutefois pas le jeune Benoît d’être attiré par la mer. En effet, c’est au chantier maritime de Saint-Joseph-de-la-Rive que débute sa carrière alors qu’il n’a que 16 ans. Son premier emploi consiste à calfater une goélette, puis il ne tarde pas à s’embarquer sur un navire de la Clarke Steamship, le North Shore. De matelot, il devient en 1957, à l’âge de 20 ans, premier maître, puis capitaine à compter de 1963.

 

À sa retraite, il exercera une passion qui l’anime depuis sa jeunesse, le maquettisme. Initié par son père, Benoît Lavoie se met à l’œuvre et reproduit des dizaines de goélettes et de célèbres Bateaux blancs comme les répliques du Tadoussac, mais également des navires de croisière comme le Titanic, le Blue Nose et l’Empress of Ireland. La réplique du pont couvert de Saint-Placide exposée à la bibliothèque René-Richard compte également parmi ses œuvres. Au fil des ans, sa conjointe Andrée Gilbert s’est également mise à l’œuvre auprès de son mari pour réaliser des maquettes, lesquelles se retrouvent dans des lieux publics ou chez des collectionneurs privés.  

 

Les talents de maquettiste de Benoît Lavoie, et sa popularité auprès des passionnés de la vie maritime, se traduisent par la reproduction d’une douzaine de Marie-Clarisse et quelques Titanic. Un travail qui prend environ entre trois et cinq mois par maquette. Également habile conteur, le capitaine Lavoie a fait l’objet de nombreux articles dans les journaux et revues partout au Québec, sans compter plusieurs apparitions sur les réseaux de télévision nationaux et communautaires.

                                                                                                                                                                     

Plusieurs prix lui ont été décernés dont le Prix du patrimoine des régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches (2005), Les mérites du patrimoine de Charlevoix (2005) ainsi qu’un certificat de reconnaissance en tant qu’artiste en art populaire de Charlevoix (2016).

Portée et contenu

Le fonds comprend principalement des documents en lien avec le monde maritime tels qu’un répertoire des goélettes de Charlevoix et autres régions, une nomenclature des goélettes à moteur, une liste des navires construits dans Charlevoix entre 1860 et 1959 ainsi que de la documentation sur les traditions maritimes. Ce fonds contient des documents familiaux notamment sur la généalogie des Lavoie, des Maltais, des Gilbert et des Tremblay, mais également des documents personnels de Benoît Lavoie et de son épouse Andrée Gilbert (bulletins scolaires, certificats d’instruction religieuse, cartes de vœux et cartes nécrologiques), des dessins de goélettes d’Yves Lachance, des coupures de presse et des magazines dont plusieurs articles concernant le capitaine Benoît Lavoie. Enfin, on y retrouve des documents promotionnels tels que des programmes, menus et listes des passagers des bateaux de croisière (Homes Lines, Mermoz), le rapport du Empress of Ireland sur le naufrage du navire en face de Rimouski (juin 1914), des photographies de famille ainsi que de nombreuses photographies de bateaux.

 

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