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P91

 

P91 Fonds Luc Brassard

ca 1920-2003. – 315 photographies. – 15 cartes postales. – 27 cartes mortuaires. – 9 artefacts.

 

Notice biographique

 

Luc Brassard est né à Clermont en 1967. Ses parents sont Charles Brassard (Emma Fortin et Lucien Brassard) et Pierrette Dufour (Élisabeth Tremblay et Benjamin Dufour), mariés en 1953 à Clermont.

 

Charles Brassard est né en mai 1928 à Clermont. Il a été conseillé municipal à Clermont de 1963 à 1965 et maire de 1965 à 1974.

 

Portée et contenu

 

Ce fonds contient plusieurs photos prises dans Charlevoix, particulièrement à Clermont et Saint-Hilarion. Il s’agit d’un fonds familial qui témoigne des activités des ascendants du donateur. On y retrouve notamment, des images du bureau de poste et de l’église (incendie) de Saint-Hilarion ainsi que des images de l’hôtel de ville de Clermont (au cours de la visite de Jean Lesage en 1966). On y retrouve également quelques documents textuels, notamment, le livret souvenir du 50e anniversaire de la paroisse de Clermont, le certificat de communion solennelle de Charles Brassard (signé par Félix-Antoine Savard), un livre sur le 50e anniversaire de la fondation du groupe syndicale à l’usine de pâtes et papier, etc. Le fonds contient également quelques artefacts dont une plaque à hommage à Charles Brassard pour services rendus à la ville de Clermont, une médaille de l’Assemblée nationale, un hommage du club Lions de Clermont.  

P92 Fonds Forge Arthur Tremblay

1904-1976. – 0,5 centimètres de documents textuels. – 123 photographies (dont 3 sous verre). – 14 cartes nécrologiques. – 1 livre d’or.

 

Histoire administrative

 

Le 6 octobre 1886, Hermel (Herménégilde) Tremblay, fils de Narcisse, se porte acquéreur de la boutique de forge d’Arsène Ouellet, située au cœur du village de Les Éboulements. Le bâtiment de deux étages est fait en pièce sur pièce. Hermel Tremblay y débute sa carrière de forgeron et s’installe avec sa famille à l’étage. Toutefois, en 1891, parce que trop exiguë et probablement aussi en raison des odeurs émanant de l’étage inférieur, il achète le terrain adjacent et y construit une nouvelle habitation. Par la même occasion, il détruit la vieille boutique de son prédécesseur et il achète, puis fait transporter sur le site, une vieille maison qu’il modifie en boutique de forge. C’est là qu’Hermel Tremblay frappera son enclume jusqu’à son décès survenu le 15 juillet 1928, alors qu’il a soixante-treize ans.

 

Comme il y a beaucoup de travail à la forge, les garçons d’Hermel s’adonnent très tôt au métier. C’est Arthur, le plus jeune de la famille, qui est désigné par le père pour prendre la relève alors qu’il n’est encore qu’un apprenti. Arthur est né le 1er janvier 1902. Il a 28 ans lorsqu’il prend définitivement la relève de son père. La boutique de forge sera en opération jusqu’en 1978. Arthur s’est marié à Saint-Grégoire de Montmorency le 15 mars 1933 avec Béatrice Mathieu (décédée le 18 novembre 1988 à 83 ans). Arthur est décédé le 10 juillet 1984.

 

La forge d’Arthur Tremblay devient le garage de Joseph-Arthur Lavoie dans le célèbre téléroman de Pierre Gauvreau, Le Temps d’une Paix. La série, diffusée de 1980 à 1986, compte 161 épisodes. Toutes les scènes intérieures sont tournées dans les studios de Radio-Canada, sauf pour les scènes d’intérieur d’église, tournées celles-là en l’église de Sainte-Agnès.

 

Portée et contenu

 

Ce fonds contient des photographies de la famille et du bâtiment, quelques lettres manuscrites ainsi qu’un livre d’or pour les visiteurs de la boutique en 1976.

P93 Fonds Jacques Labrecque

1960-1992. – 58 centimètres de documents textuels. – 8 diapositives. – 4 affiches. – 22 pièces d’enregistrements sonores. – 8 artefacts.

 

Notice biographique

 

Jacques Labrecque est né le 8 juin 1917 à Saint-Benoît dans la région des Laurentides. Ses parents sont des agriculteurs. La municipalité de Saint-Benoît est fondée en 1855 et est fusionnée à celle de Sainte-Scholastique en 1971. Jacques Labrecque n’a que deux ans quand sa famille déménage à Montréal. C’est là qu’il étudie l’art vocal pendant une dizaine d’années. Il reçoit aussi des cours privés qui lui permettront d’acquérir une solide formation dans le chant classique, mais aussi traditionnel. À l’âge de 17 ans, il interprète la chanson-thème de l’émission Le Réveil rural, à la radio de Radio-Canada.

 

À 29 ans, il signe un contrat de trois ans avec la National Concerts and Artists de New York. Par la suite, sa carrière d’interprète d’airs de folklore l’amène en Europe où il  enregistre des disques à Londres et à Paris. Après six années passées sur le vieux continent, Jacques Labrecque revient au Québec en 1956.

 

Il connait son premier véritable succès à Montréal avec la chanson « La Parenté ». Jacques Labrecque se fait particulièrement remarquer au cours de l’hiver 1960, alors qu’il part de Montréal à bord d’une carriole pour se rendre au Carnaval de Québec. Il recommencera ce voyage inusité au cours des deux années suivantes.

 

Vers 1965, il s’installe dans Charlevoix, d’abord à Baie-Saint-Paul, à côté de l’Auberge Belle-Plage. En 1969, il achète une propriété dans la municipalité de Les Éboulements. Au cours des années 1980, il donnera un second souffle à sa maison de disques « Patrimoine », fondée à Montréal quelques années plus tôt. Il en sortira une importante collection de disques connue sous le nom de « Géographie sonore du Québec », une véritable anthologie de la musique traditionnelle. Dans Charlevoix, Labrecque organise des « veillées de contes » où se retrouvent les meilleurs conteurs du temps. Jacques Labrecque a consacré sa vie à la diffusion de la chanson et de la musique traditionnelle du canada français, en tant qu’interprète, mais aussi comme éditeur.

 

Jacques Labrecque a reçu, tant au Québec qu’en Europe, de nombreuses distinction. Il est décédé à Longueuil le 18 mars 1995 à quelques semaines de son 78e anniversaire.

 

Portée et contenu

 

Ce fonds contient des documents textuels en lien avec l’entreprise (maison de disques) de Jacques Labrecque ainsi qu’avec des affaires personnelles. On y retrouve également quelques textiles (ceinture fléchée, foulard, etc.) et autres documents témoignant de sa carrière de chansonnier. Enfin, le fonds contient des produits édités par l’entreprise.

 

P94 Fonds Projet Course aux trésors

1998-2004. – 75 centimètres de documents textuels. – 10 documents électroniques.

 

Histoire administrative

 

L’histoire de ce projet commence en 1998, alors que Charlevoix accueille sur son territoire huit experts internationaux en développement rural dans le cadre d’un projet connu sous le nom de « Charlevoix au 3e millénaire ». À partir de leurs observations, les experts ont rédigé un rapport publié et présenté au grand public et à la cinquantaine d’intervenants de Charlevoix qui ont participé à cet échange.

 

C’est le Centre d’études collégiales en Charlevoix (CECC) qui pilote le projet dès le début et qui hérite de la responsabilité de faire le suivi des recommandations contenues dans le rapport. L’une des recommandations s’énonce comme suit : Mettre en place une stratégie régionale de l’éducation au patrimoine qui donnerait une vision de l’enseignement du patrimoine à chaque niveau, à partir de l’école maternelle jusqu’aux études collégiales et dans les programmes d’éducation communautaire.

 

C’est dans ce contexte qu’en janvier 2000, le CECC fait le nécessaire pour que soit entreprise la rédaction d’une trousse pédagogique destinée aux élèves du niveau primaire et ayant pour thème la découverte du patrimoine. Cette tâche est confiée à André Jean, pédagogue, et Élaine Bouchard, ethnologue, qui ont relevé ce défi, tout en tenant compte du programme de formation de l’école québécoise.

 

De septembre 2001 à mai 2002, les deux premiers cahiers de l’élève « Trésors de mon patrimoine familial » et « À la découverte de mon patrimoine local » ont été expérimentés avec succès dans des classes de sixième année. Puis à l’été 2002, le matériel est ajusté, augmenté d’illustrations et mis en page de façon professionnelle. Par la suite, le matériel fait son entrée dans les classes de 5e année de tout Charlevoix. Le lancement de la trousse a lieu sur le site du Musée maritime de Charlevoix le 25 août 2002.

 

Ce projet a été financé par Héritage Charlevoix, Les Amis de Charlevoix, le ministère de la Culture et des Communications du Québec, le CLD de la MRC de Charlevoix et le CECC. La Commission scolaire de Charlevoix a pour sa part accepté d’imprimer les documents et d’assurer la formation des enseignantes et des enseignants.

 

Au final en 2003, la trousse comprend quatre cahiers, les deux derniers étant : « Le patrimoine régional de Charlevoix » et La conservation de mon patrimoine », auxquels s’ajoutent six fascicules thématiques pour les élèves, un guide pour l’enseignant et quelques autres documents connexes. Outre les deux concepteurs nommés plus haut, s’ajoutent à l’équipe de réalisation : Caroline Bandulet, graphiste, Denis Reid, illustrateur et Rémy Couture, chargé de projet.

 

Portée et contenu

 

Ce fonds témoigne des moyens mis en œuvre pour mener à bien le projet Courses aux trésors. On y retrouve des documents en lien avec toutes les étapes de réalisation ainsi que des documents qui attestent du produit final.

 

P95 Fonds Jean-Philippe Gagnon

ca 1970-1990. – 2,5 mètres de documents textuels. – env. 535 photographies.

 

Notice biographique

 

Jean-Philippe Gagnon est né et baptisé le 30 juillet 1945 à Baie-Saint-Paul. Deuxième d’une famille de huit, il est le fils de Philippe et Marie-Thérèse Bradette. Il épouse Monique Bernier le 28 août 1971 à Québec. Le couple a deux garçons : Jean-François et Yanick. Il décède le 21 juillet 2001 à Québec et est inhumé au même endroit.

 

Dans les années 1970, alors qu’il est jeune ethnologue, il s’intéresse aux rites et coutumes autour de la naissance, ce qui l’amène à poursuivre une importante enquête auprès d’une douzaine de femmes de Saint-Hilarion. Neuf d’entre elles vivent dans le rang Saint-Antoine et les autres dans le rang #5. L’enquête qui s’échelonne sur quelques semaines en 1972 et 1973, conduit à la publication en 1979, chez LEMÉAC d’un ouvrage de 150 pages sous le titre Rites et croyances de la naissance à Charlevoix. Une version écourtée sous le titre La naissance à Saint-Hilarion, Charlevoix est publiée l’année précédente dans le Corpus de faits ethnographiques québécois 1 : Région de Charlevoix.

 

Jean-Philippe Gagnon mène également des recherches sur les croix de chemin au Québec et sur les monuments et bâtiments de la ville de Québec. Il a écrit plusieurs romans. En outre, il s’intéresse également à la présence des « quêteux » dans les régions rurales du Québec.

 

Portée et contenu

 

Ce fonds porte essentiellement sur les recherches de Jean-Philippe Gagnon concernant la commémoration et les monuments du 19e et 20e siècles. On y trouve des brouillons de rédaction, des parties de la thèse, des questionnaires d’enquête, des photographies. Le fonds contient également des poésies non publiées ainsi que des chapitres d’un roman qui ne semble pas avoir été achevé. Finalement, on retrouve des recherches sur la famille Gagnon (Jean, Pierre, Mathurin).

 

P96 Fonds TV-CVM

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