9-101, rue Forget, Baie-Saint-Paul, Québec, G3Z 1T4
418-435-3443 / archives@charlevoix.net
P91 Fonds Luc Brassard
P92 Fonds Forge Arthur Tremblay
P93 Fonds Jacques Labrecque
P94 Fonds Projet Course aux trésors
P95 Fonds Jean-Philippe Gagnon
P96 Fonds TV-CVM
P97 Fonds Claude Drouin
P98 Fonds Corporation du Domaine à Liguori
P99 Fonds Groupe d'action des 50 ans et plus de Charlevoix
P100 Fonds Jacques Hudon
P101 Fonds Famille Du Tremblay
P102 Fonds Hôpital de Baie-Saint-Paul
P103 Fonds Jean-Claude Turcotte
P104 Fonds Marie-Pier Bouchard
P105 Fonds Alban Bluteau
P106 Fonds Capitaine Benoit Lavoie
P107 Collection André Savard
P108 Fonds Jean-Joseph Simard
P109 Fonds Polyvalente Saint-Aubin
P110 Fonds Donald Desgagnés
P111 Fonds Marie-Renée Otis
P112 Fonds Janine Gauthier
P113 Fonds Réserve mondiale de la biosphère de Charlevoix
P114 Fonds Serge Tremblay
P115 Fonds Corporation des Fêtes et Événements de Charlevoix
P116 Fonds Louise Larouche
P117 Fonds Paul-Émile Roy
1761-1941. – 10 centimètres de documents textuels. – 2 photographies.
Notice biographique
Paul-Émile Roy est né en 1933 à Québec, du couple formé par Marie-Ange Larouche et Louis-Philippe Roy. Après des études au Séminaire de Québec, il entre à la Faculté de médecine de l’Université Laval. Il obtient son doctorat en 1962. En 1964, il épouse Louise Robitaille avec qui il aura trois enfants. Après deux résidences et des études aux États-Unis, il obtient en 1967 une licence de pratique de l’ophtalmologie. De 1967 à 1976, il pratique à l’Hôtel-Dieu de Québec ainsi qu’en bureau privé tout en étant chargé de cours au département d’ophtalmologie de l’Université Laval. Il agit également à titre de consultant au Centre hospitalier Robert-Giffard et à l’hôpital de Baie-Saint-Paul entre 1969 et 1996. De 1976 à 1998, il est membre du service d’ophtalmologie de l’hôpital Saint-François-d’Assise. Enfin, de 1998 jusqu’à sa retraite en 2018, il est médecin expert en ophtalmologie.
Paul-Émile Roy a plusieurs intérêts, notamment les voyages culturels, la généalogie et l’histoire, le chant et l’écriture. Il a d’ailleurs rédigé des biographies de son père et de sa mère. Il travaille actuellement sur une autobiographie.
Portée et contenu
Cette collection contient des documents en lien avec la famille de Marie-Ange Larouche (mère du donateur). On y retrouve des testaments, des contrats (ventes, quittances, donations, échanges, mariages, etc.) et quelques imprimés. Parmi les documents, on retrouve deux pièces d’importance signées par Antoine Crespin, notaire royal.
P118 Fonds Irène Desroches et famille Gilles-Maurice Girard
1829-2007. – 15 centimètres de documents textuels. 106 photographies.
Notice biographique
Irène Desroches est née le 23 janvier 1934 à Lafontaine en Ontario. Elle épouse le 14 juillet 1956, Gilles-Maurice Girard, dans la paroisse religieuse de Sainte-Croix de Lafontaine. Gilles-Maurice Girard est né le 18 janvier 1926 à Saint-Irénée, du couple formé par Arthur Girard et Marie-Anne Girard. Il est décédé le 22 avril 2017 à Saint-Irénée. Irène et Gilles-Maurice ont cinq enfants : Édith, Esther, Joanne, Grégoire et Gaétan.
Portée et contenu
Ce fonds témoigne du mode de vie de la famille Girard à Saint-Irénée. On y retrouve des livres de compte, des contrats (quittances, donations, ventes, cessions, etc.), des notes de cours, des photographies. Les thèmes principaux des documents, outre la vie familiale, sont la vie agricole et la religion.
P119 Fonds SOQUEM - Projet Saint-Urbain
1950-1984. – 63 centimètres de documents textuels. – 323 diapositives. – 210 cartes et plans.
Histoire administrative
Dans Charlevoix, deux secteurs sont connus pour leurs gisements d’ilménite. Le premier est situé autour du lac Ontario, à environ 25 kilomètres de Baie-Saint-Paul. L’autre comprend les gîtes d’ilménite de Saint-Urbain qui sont disposés de part et d’autre de la vallée du Gouffre (les plus importants sont du côté ouest). Dans le langage courant, on parle généralement de « mine de fer », mais il s’agit de dépôts d’ilménite (oxyde de fer et de titane). Les gisements qui ont été exploités par le passé sont à environ 15 kilomètres au nord-ouest de Baie-Saint-Paul et à environ 3 kilomètres de Saint-Urbain dans le rang Saint-Jérôme, aux limites des deux municipalités.
Ces gisements ont été repérés vers 1665 par un ingénieur français faisant des recherches minéralogiques et géologiques au service de l’intendant Jean Talon. On peut supposer que le minerai ait été rendu visible suite au tremblement de terre de 1665 qui a fortement secoué la région. Ce n’est toutefois qu’en 1872 que l’on commence à exploiter cette ressource. C’est la Canadian Titanic Iron Company qui construit, sur le site de la mine, un imposant haut-fourneau alimenté au charbon de bois. Deux ans plus tard, en 1874, la compagnie fait faillite et cesse l’exploitation.
En 1876, on construit un petit chemin de fer (du genre utilisé dans les galeries de mines) pour transporter le minerai brut jusqu’au quai de Baie-Saint-Paul. Les wagons sont tirés par des chevaux qui font un seul voyage par jour. Le chemin de fer partait du rang Saint-Jérôme pour rejoindre le secteur de la Marre, continuait jusque dans la rue Saint-Jean-Baptiste à Baie-Saint-Paul et de là, s’en allait au quai. Encore une fois, la compagnie fit faillite.
Vers 1908, c’est la Baie St. Paul Titanic Iron qui exploite le site puis, quelques années plus tard, ce sera la General Electric. Entre 1928 et 1946, la compagnie Dupont de Nemours exploite à son tour le minerai. De 1957 jusqu’à la faillite en 1966, c’est la Continental Titanium Corporation qui tire profit des gisements. Cette compagnie fait construire une usine près de la gare à Baie-Saint-Paul (à l’emplacement actuel des Entreprises Jacques Dufour).
En 1970, c’est la Société québécoise d’exploitation minière (SOQUEM) qui prend le relais. Elle signe un contrat avec une firme montréalaise, Tyron Chemicals, pour l’exploitation du dépôt en vue de la production de bioxyde de titane (appelé rutile). Après plusieurs années d’essais, la compagnie abandonne les recherches puisque le procédé pour produire le bioxyde est trop corrosif.
En dépit de tous ces déboires, des entreprises continuent d’exploiter le gisement. Cependant on ne cherche plus à fondre le minerai, ni à lui faire subir une transformation chimique : on veut plutôt l’utiliser maintenant pour la production d’agrégats lourds.
Selon certaines estimations, c’est moins d’un million de tonnes d’ilménite qui fut extrait du site de Saint-Jérôme et les divers forages réalisés font écho de réserves qui seraient de l’ordre de 20 à 30 millions de tonnes.
Portée et contenu
Ce fonds témoigne de l’exploitation du gisement d’ilménite de Saint-Urbain par la SOQUEM. On y retrouve des sondages de tranchées, des rapports techniques, des journaux de sondage ainsi que divers rapports et des cartes et plans.
P120 Fonds Famille Gravel
1863-2021. – 10 centimètres de documents textuels. – 99 photographies. – 7 ferrotypes. – 3 daguerréotypes. – 8 négatifs. – 259 cartes mortuaires.
Notice biographique
Hyppolite Gravel est né le 25 décembre 1857 à Sainte-Agnès. Il épouse Mélanie Simard (née le 27 octobre 1853 à Sainte-Agnès) le 6 février 1878. Ensemble, ils auront trois enfants, Joseph, Hector et Azarie. L’ainé, Joseph, épouse Eugénie Néron à Saint-Hilarion en 1906. Le couple aura 16 enfants, dont Adrienne, la mère du donateur.
Portée et contenu
Ce fonds contient des photographies de la famille Gravel, des cartes mortuaires ainsi que des civilités (invitations, remerciements, etc.)
P121 Fonds Carnaval du capelan
1978-1986. – 67 photographies. – 179 diapositives.
Histoire administrative
Le Carnaval du capelan a duré pendant dix ans à Saint-Irénée. Il se tenait en hiver au cours d’une fin de semaine (jeudi au dimanche). Plusieurs activités étaient alors organisées, notamment le traditionnel déjeuner des Capelans organisé par le Club FADOQ, différents concours (sculptures sur glace, sciage de bois, etc.). Les festivités prévoyaient également de la danse et l’élection d’une « Miss » du Carnaval.
Portée et contenu
Ce fonds contient des photographies ainsi que des diapositives prises au cours des différentes éditions du festival.
P1000 Collection Centre d’archives régional de Charlevoix
Collection Jean-Jacques Desgagné