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P91 Fonds Luc Brassard

ca 1920-2003. – 315 photographies. – 15 cartes postales. – 27 cartes mortuaires. – 9 artefacts.

 

Notice biographique

 

Luc Brassard est né à Clermont en 1967. Ses parents sont Charles Brassard (Emma Fortin et Lucien Brassard) et Pierrette Dufour (Élisabeth Tremblay et Benjamin Dufour), mariés en 1953 à Clermont.

 

Charles Brassard est né en mai 1928 à Clermont. Il a été conseillé municipal à Clermont de 1963 à 1965 et maire de 1965 à 1974.

 

Portée et contenu

 

Ce fonds contient plusieurs photos prises dans Charlevoix, particulièrement à Clermont et Saint-Hilarion. Il s’agit d’un fonds familial qui témoigne des activités des ascendants du donateur. On y retrouve notamment, des images du bureau de poste et de l’église (incendie) de Saint-Hilarion ainsi que des images de l’hôtel de ville de Clermont (au cours de la visite de Jean Lesage en 1966). On y retrouve également quelques documents textuels, notamment, le livret souvenir du 50e anniversaire de la paroisse de Clermont, le certificat de communion solennelle de Charles Brassard (signé par Félix-Antoine Savard), un livre sur le 50e anniversaire de la fondation du groupe syndicale à l’usine de pâtes et papier, etc. Le fonds contient également quelques artefacts dont une plaque à hommage à Charles Brassard pour services rendus à la ville de Clermont, une médaille de l’Assemblée nationale, un hommage du club Lions de Clermont.  

P92 Fonds Forge Arthur Tremblay

1904-1976. – 0,5 centimètres de documents textuels. – 123 photographies (dont 3 sous verre). – 14 cartes nécrologiques. – 1 livre d’or.

 

Histoire administrative

 

Le 6 octobre 1886, Hermel (Herménégilde) Tremblay, fils de Narcisse, se porte acquéreur de la boutique de forge d’Arsène Ouellet, située au cœur du village de Les Éboulements. Le bâtiment de deux étages est fait en pièce sur pièce. Hermel Tremblay y débute sa carrière de forgeron et s’installe avec sa famille à l’étage. Toutefois, en 1891, parce que trop exiguë et probablement aussi en raison des odeurs émanant de l’étage inférieur, il achète le terrain adjacent et y construit une nouvelle habitation. Par la même occasion, il détruit la vieille boutique de son prédécesseur et il achète, puis fait transporter sur le site, une vieille maison qu’il modifie en boutique de forge. C’est là qu’Hermel Tremblay frappera son enclume jusqu’à son décès survenu le 15 juillet 1928, alors qu’il a soixante-treize ans.

 

Comme il y a beaucoup de travail à la forge, les garçons d’Hermel s’adonnent très tôt au métier. C’est Arthur, le plus jeune de la famille, qui est désigné par le père pour prendre la relève alors qu’il n’est encore qu’un apprenti. Arthur est né le 1er janvier 1902. Il a 28 ans lorsqu’il prend définitivement la relève de son père. La boutique de forge sera en opération jusqu’en 1978. Arthur s’est marié à Saint-Grégoire de Montmorency le 15 mars 1933 avec Béatrice Mathieu (décédée le 18 novembre 1988 à 83 ans). Arthur est décédé le 10 juillet 1984.

 

La forge d’Arthur Tremblay devient le garage de Joseph-Arthur Lavoie dans le célèbre téléroman de Pierre Gauvreau, Le Temps d’une Paix. La série, diffusée de 1980 à 1986, compte 161 épisodes. Toutes les scènes intérieures sont tournées dans les studios de Radio-Canada, sauf pour les scènes d’intérieur d’église, tournées celles-là en l’église de Sainte-Agnès.

 

Portée et contenu

 

Ce fonds contient des photographies de la famille et du bâtiment, quelques lettres manuscrites ainsi qu’un livre d’or pour les visiteurs de la boutique en 1976.

P93 Fonds Jacques Labrecque

1960-1992. – 58 centimètres de documents textuels. – 8 diapositives. – 4 affiches. – 22 pièces d’enregistrements sonores. – 8 artefacts.

 

Notice biographique

 

Jacques Labrecque est né le 8 juin 1917 à Saint-Benoît dans la région des Laurentides. Ses parents sont des agriculteurs. La municipalité de Saint-Benoît est fondée en 1855 et est fusionnée à celle de Sainte-Scholastique en 1971. Jacques Labrecque n’a que deux ans quand sa famille déménage à Montréal. C’est là qu’il étudie l’art vocal pendant une dizaine d’années. Il reçoit aussi des cours privés qui lui permettront d’acquérir une solide formation dans le chant classique, mais aussi traditionnel. À l’âge de 17 ans, il interprète la chanson-thème de l’émission Le Réveil rural, à la radio de Radio-Canada.

 

À 29 ans, il signe un contrat de trois ans avec la National Concerts and Artists de New York. Par la suite, sa carrière d’interprète d’airs de folklore l’amène en Europe où il  enregistre des disques à Londres et à Paris. Après six années passées sur le vieux continent, Jacques Labrecque revient au Québec en 1956.

 

Il connait son premier véritable succès à Montréal avec la chanson « La Parenté ». Jacques Labrecque se fait particulièrement remarquer au cours de l’hiver 1960, alors qu’il part de Montréal à bord d’une carriole pour se rendre au Carnaval de Québec. Il recommencera ce voyage inusité au cours des deux années suivantes.

 

Vers 1965, il s’installe dans Charlevoix, d’abord à Baie-Saint-Paul, à côté de l’Auberge Belle-Plage. En 1969, il achète une propriété dans la municipalité de Les Éboulements. Au cours des années 1980, il donnera un second souffle à sa maison de disques « Patrimoine », fondée à Montréal quelques années plus tôt. Il en sortira une importante collection de disques connue sous le nom de « Géographie sonore du Québec », une véritable anthologie de la musique traditionnelle. Dans Charlevoix, Labrecque organise des « veillées de contes » où se retrouvent les meilleurs conteurs du temps. Jacques Labrecque a consacré sa vie à la diffusion de la chanson et de la musique traditionnelle du canada français, en tant qu’interprète, mais aussi comme éditeur.

 

Jacques Labrecque a reçu, tant au Québec qu’en Europe, de nombreuses distinction. Il est décédé à Longueuil le 18 mars 1995 à quelques semaines de son 78e anniversaire.

 

Portée et contenu

 

Ce fonds contient des documents textuels en lien avec l’entreprise (maison de disques) de Jacques Labrecque ainsi qu’avec des affaires personnelles. On y retrouve également quelques textiles (ceinture fléchée, foulard, etc.) et autres documents témoignant de sa carrière de chansonnier. Enfin, le fonds contient des produits édités par l’entreprise.

 

P94 Fonds Projet Course aux trésors

1998-2004. – 75 centimètres de documents textuels. – 10 documents électroniques.

 

Histoire administrative

 

L’histoire de ce projet commence en 1998, alors que Charlevoix accueille sur son territoire huit experts internationaux en développement rural dans le cadre d’un projet connu sous le nom de « Charlevoix au 3e millénaire ». À partir de leurs observations, les experts ont rédigé un rapport publié et présenté au grand public et à la cinquantaine d’intervenants de Charlevoix qui ont participé à cet échange.

 

C’est le Centre d’études collégiales en Charlevoix (CECC) qui pilote le projet dès le début et qui hérite de la responsabilité de faire le suivi des recommandations contenues dans le rapport. L’une des recommandations s’énonce comme suit : Mettre en place une stratégie régionale de l’éducation au patrimoine qui donnerait une vision de l’enseignement du patrimoine à chaque niveau, à partir de l’école maternelle jusqu’aux études collégiales et dans les programmes d’éducation communautaire.

 

C’est dans ce contexte qu’en janvier 2000, le CECC fait le nécessaire pour que soit entreprise la rédaction d’une trousse pédagogique destinée aux élèves du niveau primaire et ayant pour thème la découverte du patrimoine. Cette tâche est confiée à André Jean, pédagogue, et Élaine Bouchard, ethnologue, qui ont relevé ce défi, tout en tenant compte du programme de formation de l’école québécoise.

 

De septembre 2001 à mai 2002, les deux premiers cahiers de l’élève « Trésors de mon patrimoine familial » et « À la découverte de mon patrimoine local » ont été expérimentés avec succès dans des classes de sixième année. Puis à l’été 2002, le matériel est ajusté, augmenté d’illustrations et mis en page de façon professionnelle. Par la suite, le matériel fait son entrée dans les classes de 5e année de tout Charlevoix. Le lancement de la trousse a lieu sur le site du Musée maritime de Charlevoix le 25 août 2002.

 

Ce projet a été financé par Héritage Charlevoix, Les Amis de Charlevoix, le ministère de la Culture et des Communications du Québec, le CLD de la MRC de Charlevoix et le CECC. La Commission scolaire de Charlevoix a pour sa part accepté d’imprimer les documents et d’assurer la formation des enseignantes et des enseignants.

 

Au final en 2003, la trousse comprend quatre cahiers, les deux derniers étant : « Le patrimoine régional de Charlevoix » et La conservation de mon patrimoine », auxquels s’ajoutent six fascicules thématiques pour les élèves, un guide pour l’enseignant et quelques autres documents connexes. Outre les deux concepteurs nommés plus haut, s’ajoutent à l’équipe de réalisation : Caroline Bandulet, graphiste, Denis Reid, illustrateur et Rémy Couture, chargé de projet.

 

Portée et contenu

 

Ce fonds témoigne des moyens mis en œuvre pour mener à bien le projet Courses aux trésors. On y retrouve des documents en lien avec toutes les étapes de réalisation ainsi que des documents qui attestent du produit final.

 

P95 Fonds Jean-Philippe Gagnon

ca 1970-1990. – 2,5 mètres de documents textuels. – env. 535 photographies.

 

Notice biographique

 

Jean-Philippe Gagnon est né et baptisé le 30 juillet 1945 à Baie-Saint-Paul. Deuxième d’une famille de huit, il est le fils de Philippe et Marie-Thérèse Bradette. Il épouse Monique Bernier le 28 août 1971 à Québec. Le couple a deux garçons : Jean-François et Yanick. Il décède le 21 juillet 2001 à Québec et est inhumé au même endroit.

 

Dans les années 1970, alors qu’il est jeune ethnologue, il s’intéresse aux rites et coutumes autour de la naissance, ce qui l’amène à poursuivre une importante enquête auprès d’une douzaine de femmes de Saint-Hilarion. Neuf d’entre elles vivent dans le rang Saint-Antoine et les autres dans le rang #5. L’enquête qui s’échelonne sur quelques semaines en 1972 et 1973, conduit à la publication en 1979, chez LEMÉAC d’un ouvrage de 150 pages sous le titre Rites et croyances de la naissance à Charlevoix. Une version écourtée sous le titre La naissance à Saint-Hilarion, Charlevoix est publiée l’année précédente dans le Corpus de faits ethnographiques québécois 1 : Région de Charlevoix.

 

Jean-Philippe Gagnon mène également des recherches sur les croix de chemin au Québec et sur les monuments et bâtiments de la ville de Québec. Il a écrit plusieurs romans. En outre, il s’intéresse également à la présence des « quêteux » dans les régions rurales du Québec.

 

Portée et contenu

 

Ce fonds porte essentiellement sur les recherches de Jean-Philippe Gagnon concernant la commémoration et les monuments du 19e et 20e siècles. On y trouve des brouillons de rédaction, des parties de la thèse, des questionnaires d’enquête, des photographies. Le fonds contient également des poésies non publiées ainsi que des chapitres d’un roman qui ne semble pas avoir été achevé. Finalement, on retrouve des recherches sur la famille Gagnon (Jean, Pierre, Mathurin).

 

P96 Fonds TV-CVM

P97 Fonds Claude Drouin

1970-2017. – 30 centimètres de documents textuels. – 87 collages.

 

Notice biographique

Poète et romancier, Claude Drouin est originaire de Québec où il est né en 1948. Après des études en droit et en sciences politiques, il s’installe à Baie-Saint-Paul en 1981. Depuis 1976, il a publié six recueils de poésie. En 2001, il publie un essai intitulé Chromatoscopie. Sur le thème des couleurs, l’ouvrage est une analyse fantaisiste de onze couleurs sous de multiples aspects. Un roman inachevé intitulé Et la roue tourne. Une enquête de l’inspecteur Plamondon (2016) ainsi que de nombreux articles parus dans la revue L’Embarcadère, dont il fut un des membres fondateurs, font également partie de ce fonds.

Sous le pseudonyme de Golwadd Durwen, il a publié une étude historique sur l’origine des Celtes et leur expansion à travers l’Europe. Son étude est suivie d’un essai de phonétique celte.

Les titres suivants figurent parmi les publications de Claude Drouin : Poétrissures (1970), Le néant illune l’œil (1976), Bleue la narchie (1976), Frakavrac (1978), Fresques à l’emporte-pièce (1989), Odes baroques (1992) et Sonnet z’et autres (1994).

Portée et contenu

Ce fonds contient des manuscrits des œuvres de Claude Drouin, des collages réalisés par ce dernier, ainsi que des exemplaires de la revue L’Embarcadère, avec laquelle il a collaboré au sein du comité de rédaction en plus d’y publier des textes.

P98 Fonds Corporation du Domaine à Liguori

1848-2009, surtout 1995-2009. – 1,7 mètres de documents textuels. – 39 photographies. – 233 diapositives. – 1 pièce d’image en mouvement – env. 10 documents électroniques.

 

Histoire administrative

 

Le Domaine à Liguori se trouve sur une terre occupée et exploitée depuis 1759 par la famille Simard. Il témoigne de l’occupation humaine et de la vocation agricole du territoire depuis plus de deux siècles.

 

La maison à Liguori, comme on l’appelle aujourd’hui, a été déménagée à son emplacement actuel en 1852. Elle est alors la propriété d’Israël Simard qui partage, plus tard, ses terres entre ses deux fils, Pierre et Xavier. Ce dernier habite la maison, tout comme son fils Liguori le fera à son tour. C’est celui-ci qui laisse son nom à la maison et au domaine. De son côté, Pierre construit et habite l’actuelle maison à Jean-Noël en 1870. Cette maison devient un entrepôt de pommes en 1950. Plus tard, le petit-fils de Liguori, Jean-Noël Simard, restaure l’entrepôt pour lui redonner sa vocation résidentielle et l’habite. C’est pour cette raison que la Corporation décidera de lui donner le nom de « maison à Jean-Noël ».

 

La municipalité de Petite-Rivière-Saint-François devient propriétaire du domaine en 1992 et le reconnaît comme « site du patrimoine » en vertu de la Loi sur les sites culturels du Québec. Cette reconnaissance vient de sa valeur de témoignage de l’histoire du village, mais également parce que le site a été fréquenté par des artistes de renom, tels que Gabrielle Roy et Alfred Pellan.

 

Le 14 avril 1998, la MRC de Charlevoix devient le gestionnaire des lieux et initie un projet pilote de forêt habitée du Massif. La MRC décide de favoriser les organismes déjà actifs dans le milieu et c’est ainsi que c’est la municipalité elle-même qui se voit confier la gestion du secteur patrimonial appelé le Domaine à Liguori.

 

En décembre 2000, la municipalité cède la gestion du domaine à la nouvelle Corporation du Domaine à  Liguori. Le conseil d’administration est composé de neuf membres représentant du milieu. Outre la mise en valeur globale du site, la corporation voit à son interprétation et doit susciter l’engagement de la population face à son développement. Dans les années qui suivent, on commence l’exploitation de la cabane à sucre ainsi que d’une champignonnière (Champivoix) qui va durer deux ans.

 

Finalement, la Corporation est dissoute en 2007 et le domaine est laissé à l’abandon jusqu’à ce que la MRC de Charlevoix cède la gestion des lieux à la Coopérative de l’Affluent qui transforme la maison en une auberge de jeunesse et remet en valeur l’ancienne cabane à sucre.

Portée et contenu

 

Ce fonds contient d’abord des photographies de la famille Simard à différentes époques ainsi que du domaine. On retrouve ensuite des documents témoignant de l’administration du domaine par la municipalité de Petite-Rivière-Saint-François et par la MRC de Charlevoix. Le fonds contient donc des documents administratifs, notamment des procès-verbaux, des états financiers, des contrats, des rapports, de la correspondance, des études, des évaluations, etc. Le fonds contient également des documents d’exploitation, entre autres, sur la cabane à sucre et sur Champivoix.

P99 Fonds Groupe d'action des 50 ans et plus de Charlevoix

1988-2016. – 86,9 centimètres de documents textuels. – 525 photographies. – 109 négatifs. – 176 diapositives. – 46 cassettes VHS. – 28 cassettes audio. – 9 disques compacts. – 2 objets.

 

Histoire administrative

 

C’est en 1984 que des aînés des six localités de la MRC de Charlevoix se regroupent dans un mouvement de solidarité pour réfléchir aux besoins non comblés, dont la culture et l’action sociale dans le milieu. Le groupe d’action des 50 ans et plus est constitué le 3 mai 1988 et le siège social est situé au Centre communautaire Pro-Santé de Baie-Saint-Paul. Les administrateurs désignés au départ sont Conrad Gemme, Pierrette Dufour et Élisabeth Lavoie-Duchesne. Les objectifs de l’organisation sont de regrouper en corporation les personnes âgées de plus de 50 ans, organiser des activités régionales de nature à promouvoir la santé et l’activité des ainés, défendre et promouvoir les droits des aînés, promouvoir des activités favorables à l’échange culturel entre les membres, assurer une présence active des aînés dans leur milieu afin d’accroître leur solidarité et promouvoir la santé physique et mentale.

 

En 2000, un comité consultatif réunissant des représentants du Centre hospitalier de Charlevoix, du CLSC et du Groupe d’action des 50 ans et plus est mis sur pied dans le but de soutenir l’organisation dans les orientations qu’elle se donne.

 

Le groupe a plusieurs réalisations à son actif, notamment la fête annuelle des aînés, les dîners de l’amitié, les capsules santé dans les médias régionaux, des tournées d’information dans les municipalités, la table de la politique familiale, la table de concertation des aînés de Charlevoix, le projet intergénérationnel de publication et la création de l’antenne de Charlevoix de l’Université du troisième âge.

 

Le Groupe d’action des 50 ans et plus de Charlevoix cesse ses activités en 2016.

Portée et contenu

 

Le fonds témoigne des activités du Groupe d’action des 50 ans et plus de Charlevoix. On y retrouve des documents constitutifs et administratifs, notamment les lettres patentes, les règlements généraux, la modification de dénomination sociale, l’incorporation, l’identification visuelle, des documents de réunion (conseil d’administration, assemblée générale annuelle, comité exécutif), de la correspondance et d’autres. On retrouve également des documents financiers, tels que des états financiers et des prévisions budgétaires. Enfin, le fonds contient des documents témoignant des projets, des activités et des réalisations du groupe. 

 

P100 Fonds Jacques Hudon

ca 1970-1985. – env. 10 centimètres de documents textuels. – 49 photographies. – 288 diapositives. – env. 110 négatifs. – 3 affiches. – 4 livres. – 1 disque vinyle. – 1 artefact.

 

Notice biographique

 

Jacques Hudon est né le 19 janvier 1946 à Baie-Saint-Paul, du couple formé par Lucien Hudon (agronome) et Léda Lacoursière. Il est le frère aîné d’André Hudon (musicien et professeur de musique).

 

Détenteur d’un certificat en graphisme et d’un baccalauréat en enseignement des Arts de l’Université du Québec, il entretient des liens étroits entre les éléments figuratifs et géométriques de ses œuvres qui prennent leur source à différents niveaux de l’esthétisme. Il est d’abord contractuel en enseignement et en audio-visuel lorsqu’il décide en 1982 de se consacrer uniquement à son art sur une base professionnelle.

 

Jacques Hudon est impliqué dans le projet Saskébec, premiers balbutiements d’une télévision communautaire dans Charlevoix-Ouest. Il est également impliqué dans le CROC.

 

En 1987, il effectue, sous les yeux des passants, son premier travail d’envergure dans le cadre du Symposium de la jeune peinture de Baie-Saint-Paul. Cet évènement culturel sera pour lui un lieu privilégié de communication et de création entre artistes venus de plusieurs pays. C’est aussi à la suite de ce symposium que Jacques Hudon commence à s’adonner à la peinture comme telle.

 

Sa démarche comme artiste est motivée par ses goûts personnels lesquels se caractérisent par trois grands thèmes : la géométrie, le paysage et le relief. La première trouve son inspiration à travers le travail méticuleux de l’artisan qui travaille le bois ou toute autre matière. Le paysage tient évidemment du territoire qu’il habite depuis sa naissance et finalement, le relief est mis en valeur par toutes sortes de matériaux qu’il colle, insère ou superpose à l’œuvre de base.

 

Au cours de sa carrière, Jacques Hudon a réalisé plusieurs expositions solos et participé à des dizaines d’expositions de groupes, au Québec, aux États-Unis et en Europe (Espagne, France, Italie, Slovénie). On a pu également voir ses œuvres à Taipei (Taiwan), en Chine ainsi qu’en Tunisie. Au cours de sa carrière, il s’est mérité de nombreuses distinctions, dont le Grand Prix d’excellence de la Biennale internationale d’estampes miniatures Miniare (2000). Une de ses œuvres, « Douce parure », une acrylique sur papier, a été retenue pour l’édition 1997 du festival Rêves d’automne à Baie-Saint-Paul.

 

Pendant plusieurs années, il travaille à la collection d’œuvres et d’objets du Musée de Charlevoix.

 

 

Portée et contenu

 

Ce fonds contient des documents textuels et photographiques sur le projet Saskébec ainsi que sur les festivals folkloriques de Baie-Saint-Paul. On y retrouve également quelques documents sur la rencontre des francophones d’Amérique à laquelle Jacques Hudon participe en tant que représentant de Saskébec en 1978. Outre quelques volumes divers, le fonds contient également des documents photographiques de la construction par Jean-Paul Simard du four à pain situé près du Carrefour culturel le temps du festival folklorique.

 

P101 Fonds Famille Du Tremblay

1739-1912. – 1 centimètre de documents textuels. – 1 plan sur toile.

 

Notice historique sur le titre nobiliaire « du Tremblay »

 

Au temps du roi Louis XIV, un siècle de possession d’un domaine appelé  donnait droit à des titres de noblesse et à la particule nobiliaire précédant le nom, ce qui permettait à une famille de s’anoblir.

 

Les descendants de Pierre II Tremblay firent l’acquisition de la Seigneurie des Éboulements en 1710. Pendant un siècle, soit jusqu’en 1810, cette lignée de Tremblay conservera cette seigneurie. Ce n’est qu’en 1873 que la famille Vildebon Tremblay de Baie-Saint-Paul décida de récupérer la particule nobiliaire « du » à laquelle elle avait droit.

 

Devenu âgé, Vildebon confia la mission à son fils Pamphile-Pontiac-Vildebon Tremblay, diplômé de l’école militaire, ingénieur civil, arpenteur-géomètre, Seigneur d’Orvilliers de la seigneurie du Gouffre à Baie-Saint-Paul et des Éboulements, maire et juge de paix, décoré de la médaille de la Reine Victoria en 1870, généalogiste des Tremblay du Canada, de présenter, d’un commun accord avec ses frères William, Jean, Arthur, Thomas, Pamphile, Ovide, Napoléon et Joseph, à la Législature de la province de Québec un projet de loi dit Ce dernier conférait officiellement à cette branche de la grande famille Tremblay le nom de

 

En 1906, la famille Samson de Québec, qui possède des terres ainsi que le Manoir Gobeil à Baie-Saint-Paul, décide de se départir de tous ses biens. C’est le riche cultivateur William du Tremblay qui se porte acquéreur de l’ensemble. Pour ce une telle acquisition consiste à accroître le prestige familial. La famille du Tremblay demeurera vingt ans dans le Manoir Gobeil, jusqu’au jour où un malheureux incendie le détruisit en totalité en juillet 1927.

 

Portée et contenu

 

Ce fonds comprend des documents légaux et notariés provenant de la famille de Vildebon (du) Tremblay et de la Succession Arthémise Boily de Baie-Saint-Paul. On y retrouve principalement des contrats de vente et de concession, des documents de saisie et de quittance, des documents de succession (reçus, billets, inventaires, factures et avis publics), des documents relatifs au décès (testament, certificat de sépulture) ainsi qu’un contrat de mariage. D’autres documents tels qu’un document relatif à une tutelle et à un enrôlement dans la milice constituent ce fonds. Il témoigne principalement des échanges des biens mobiliers et immobiliers entre la famille de Vildebon (du) Tremblay et la Succession Arthémise Boily.

 

P102 Fonds Hôpital de Baie-Saint-Paul ( à venir)

P103 Fonds Jean-Claude Turcotte

1992-2009. – 41 centimètres de documents textuels.

 

Notice biographique

 

Jean-Claude Turcotte est né à Clermont le 8 mars 1937 du couple formé par Pierre Turcotte et Lucienne Dionne. Il est le deuxième d’une famille de neuf enfants. Il fait des études classiques au Séminaire de Chicoutimi, puis en menuiserie à l’École technique ; il s’intéresse à l’industrie et au bâtiment. Il se marie à Saint-Urbain en juillet 1961 avec Pauline Girard. Le couple a deux enfants : Éric et Stéphane. En 1965, la famille Turcotte s’installe à Baie-Saint-Paul.

 

Jean-Claude Turcotte est contremaître de chantier, ce qui l’amène à séjourner dans plusieurs régions du Québec ainsi qu’à Haïti. En 1965, il fonde les Ateliers de réadaptation du Centre de Travail de Charlevoix à Baie-Saint-Paul. Il dirige cette entreprise pendant 20 ans.

 

Très impliqué en politique municipale, entre 1979 et 2005, il est tout à tour maire, préfet et conseiller municipal à la municipalité de Rivière-du-Gouffre, à la Ville de Baie-Saint-Paul (après la fusion en 1995) et à la MRC de Charlevoix.

 

Très doué pour l’écriture, il publie pendant plusieurs années un conte de Noël dans des hebdos régionaux (Plein-Jour, l’Hebdo Charlevoisien et Le Charlevoisien), puis publie aux Éditions GID une impressionnante chronique sur la vie d’une famille en milieu rural dans un rang de Baie-Saint-Paul. Six volumes sont publiés : Au fil des saisons chez Germaine (quatre tomes), puis Au pays de Germaine – Au temps de la conscription et La vie heureuse de Paul Lajoie, mesureur.

 

Il s’implique également au sein de certains organismes de la région, notamment à TVCO à la COFEC et au Centre d’archives régional de Charlevoix où il est président du conseil d’administration de 2006 jusqu’à 2019.

 

Jean-Claude Turcotte est décédé à Baie-Saint-Paul le 21 mars 2019.

 

 

Portée et contenu

 

Ce fonds contient les manuscrits des livres publiés par Jean-Claude Turcotte ainsi que certains textes ayant servi à la série L’heure du conte, émission qu’il anime sur les ondes de TVCO.

 

 

P104 Fonds Marie-Pier Bouchard

 

2016. – 1,5 centimètre de documents textuels.

Description

Ce fonds rassemble 15 transcriptions d’entretiens réalisés en 2016 auprès de femmes de Charlevoix dans le cadre d’un mémoire de maîtrise en histoire déposé en 2017 à l’Université Laval par Marie-Pier Bouchard et intitulé « Paroisses de femmes. Expériences des femmes lors des migrations saisonnières masculines dans la région de Charlevoix, 1940-1980 ». Ces entretiens relatent les expériences des femmes en lien avec le phénomène des migrations saisonnières masculines.

Portée et contenu

Ce fonds comprend 15 transcriptions d’enregistrements audio des entretiens effectués dans le cadre d’un mémoire de maîtrise déposé à l’Université Laval en 2017. Parmi ces 15 entretiens, 13 ont été conduits auprès de femmes ayant vécu les migrations saisonnières du mari (corpus principal) et 2 auprès de femmes ayant vécu les migrations saisonnières du père (corpus complémentaire). On y retrouve également un bref résumé du travail de recherche ainsi qu’une liste des personnes interviewées et leur profil sociodémographique. Ces documents présentent un intérêt pour l’histoire des femmes de Charlevoix entre 1940 et 1980 ayant vécu les migrations saisonnières du mari et, plus largement, pour l’histoire rurale. Ils décrivent les diverses occupations quotidiennes des familles nombreuses ainsi que les différents métiers que pouvaient exercer les femmes et les hommes à une époque donnée.

P105 Fonds Alban Bluteau

[197-]-2015. – 2,5 centimètres de documents textuels. – 709 photos. – 11 DVD. – 1 VHS. – 10 dessins.

Notice biographique

Alban Bluteau est né le 22 janvier 1923 dans le rang de la Martine à Petite-Rivière-Saint-François dans la région de Charlevoix d’une famille de cultivateurs. Il est décédé à l’âge de 92 ans à Longueuil, en janvier 2015. Bluteau est le cinquième d’une famille de neuf enfants. Un défaut de croissance, le nanisme, l’affligera durant sa jeunesse, les causes de ce handicap étant méconnues à l’époque. Cela ne l’empêchera pas de devenir un élève doué à plusieurs égards et sensibles à la beauté des êtres et des paysages dont il fait l’éloge en dessinant dès son jeune âge. Malgré sa petite taille, il sera un enfant de la terre et secondera son père pour entretenir la ferme. Tout en travaillant comme bûcheron, il demeurera contemplatif devant le paysage qui l’entoure. Ayant toujours un crayon et son harmonica en poche, c’est ainsi qu’il débutera ses premiers dessins sur papier ou encore sur un bout d’écorce.

Bien qu’ayant toujours eu un grand intérêt pour la peinture, c’est vers l’âge de 30 ans qu’il perfectionnera son art notamment en côtoyant René Richard. Il bénéficiera des conseils de ce dernier lors de visites à son atelier ou encore en l’accompagnant dans ses promenades au fond des bois. Une rencontre sans doute marquante pour Bluteau puisque ses œuvres sont souvent teintées de cette complicité qu’il a eue avec ce grand peintre jusqu’à la mort de celui-ci. D’autres maîtres jalonneront également son parcours tels que Francesco Iacurto, Albert Rousseau et Yvan Landry.

Devenu peintre prolifique d’une peinture qualifiée de naïve, ses œuvres, toutes en couleur et en lumière, représentent des scènes de la campagne québécoise. Ce sont les années 1970 qui furent les plus marquantes dans la vie de l’artiste, car Bluteau connaîtra alors un certain succès (expositions solos et collectives importantes, intérêt marqué des collectionneurs, art médiatisé). De plus, son style sera souvent comparé à celui de Marc-Aurèle Fortin. Toutefois, en amont et en aval de cette période, Bluteau aura vécu plutôt pauvrement, dans la solitude et souvent incompris.

Alban Bluteau a reçu le Prix Irénée-Lemieux en 1989.

Notons que la Fondation Hôpital Baie-Saint-Paul détient une collection des œuvres d’Alban Bluteau (environ 200 tableaux) remise par la Galerie d’art Yvon Desgagnés.

Portée et contenu

Le fonds consiste en des documents rassemblés par la Fondation Hôpital Baie-Saint-Paul et qui se rapportent à Alban Bluteau. On y retrouve des dessins sur carton d’Alban Bluteau, deux éditions d’une biographie ainsi que 8 DVD produits par la Fondation Hôpital Baie-Saint-Paul intitulés Alban Bluteau. À hauteur d’homme. Il contient également plusieurs photos d’Alban Bluteau lors de ses expositions ainsi qu’avec sa famille et ses amis, des DVD de photos de Charlevoix, une cassette VHS ainsi qu’un ouvrage faisant mention de l’artiste.

P106 Fonds Capitaine Benoit Lavoie

1929-2016. – 50 centimètres de documents textuels. – 147 photos. – 12 dessins. – 1 transparent.

Notice biographique

Joseph-Léger-Benoît Lavoie est né et baptisé le 4 juillet 1936 à Baie-Saint-Paul du couple Alfred et Alida Maltais. Il se marie à Baie-Saint-Paul le 4 février 1961 avec Marie-Marthe-Andrée Gilbert (n. & b. le 20 avril 1934 à BSP), fille d’Antonio et Régina Tremblay. La famille Lavoie demeure au 73 de la rue Saint-Joseph, en bordure de la rivière du Gouffre. Le couple aura un garçon, Jean-François, né le 20 juin 1966, lequel après des études en aéronautique, au CÉGEP de Chicoutimi, se tourne vers l’école de pilotage et devient d’abord pilote chez Inter Canadien de 1984 à 1987, puis pour le transporteur Air Transat à compter de 1997.

 

Fils de marin de la 4e génération, Benoît Lavoie a navigué plus de 24 ans. Son père, Alfred Maltais, avait acheté une goélette, la Baie-St-Paul (of Quebec), mais à peine deux ans après avoir navigué sur son bateau, il fit naufrage à l’embouchure du Saguenay le 24 juin 1927 à la suite d’une collision avec un navire marchand le Canadien Trappers, cette mésaventure mettant fin à sa navigation. Ainsi, pour subvenir aux besoins de sa famille de trois enfants, Alfred Maltais travaillera dorénavant dans des commerces de Baie-Saint-Paul. Cela n’empêchera toutefois pas le jeune Benoît d’être attiré par la mer. En effet, c’est au chantier maritime de Saint-Joseph-de-la-Rive que débute sa carrière alors qu’il n’a que 16 ans. Son premier emploi consiste à calfater une goélette, puis il ne tarde pas à s’embarquer sur un navire de la Clarke Steamship, le North Shore. De matelot, il devient en 1957, à l’âge de 20 ans, premier maître, puis capitaine à compter de 1963.

 

À sa retraite, il exercera une passion qui l’anime depuis sa jeunesse, le maquettisme. Initié par son père, Benoît Lavoie se met à l’œuvre et reproduit des dizaines de goélettes et de célèbres Bateaux blancs comme les répliques du Tadoussac, mais également des navires de croisière comme le Titanic, le Blue Nose et l’Empress of Ireland. La réplique du pont couvert de Saint-Placide exposée à la bibliothèque René-Richard compte également parmi ses œuvres. Au fil des ans, sa conjointe Andrée Gilbert s’est également mise à l’œuvre auprès de son mari pour réaliser des maquettes, lesquelles se retrouvent dans des lieux publics ou chez des collectionneurs privés.  

 

Les talents de maquettiste de Benoît Lavoie, et sa popularité auprès des passionnés de la vie maritime, se traduisent par la reproduction d’une douzaine de Marie-Clarisse et quelques Titanic. Un travail qui prend environ entre trois et cinq mois par maquette. Également habile conteur, le capitaine Lavoie a fait l’objet de nombreux articles dans les journaux et revues partout au Québec, sans compter plusieurs apparitions sur les réseaux de télévision nationaux et communautaires.

                                                                                                                                                                     

Plusieurs prix lui ont été décernés dont le Prix du patrimoine des régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches (2005), Les mérites du patrimoine de Charlevoix (2005) ainsi qu’un certificat de reconnaissance en tant qu’artiste en art populaire de Charlevoix (2016).

Portée et contenu

Le fonds comprend principalement des documents en lien avec le monde maritime tels qu’un répertoire des goélettes de Charlevoix et autres régions, une nomenclature des goélettes à moteur, une liste des navires construits dans Charlevoix entre 1860 et 1959 ainsi que de la documentation sur les traditions maritimes. Ce fonds contient des documents familiaux notamment sur la généalogie des Lavoie, des Maltais, des Gilbert et des Tremblay, mais également des documents personnels de Benoît Lavoie et de son épouse Andrée Gilbert (bulletins scolaires, certificats d’instruction religieuse, cartes de vœux et cartes nécrologiques), des dessins de goélettes d’Yves Lachance, des coupures de presse et des magazines dont plusieurs articles concernant le capitaine Benoît Lavoie. Enfin, on y retrouve des documents promotionnels tels que des programmes, menus et listes des passagers des bateaux de croisière (Homes Lines, Mermoz), le rapport du Empress of Ireland sur le naufrage du navire en face de Rimouski (juin 1914), des photographies de famille ainsi que de nombreuses photographies de bateaux.

P107 Collection André Savard

P108 Fonds Jean-Joseph Simard

P109 Fonds Polyvalente Saint-Aubin

P110 Fonds Donald Desgagnés

P111 Fonds Marie-Renée Otis

1970-2019. – env. 66 centimètres de documents textuels. – 1384 diapositives. – 953 photographies. – 180 affiches et affichettes. – 37 dessins. – 13 revues L’Embarcadère. – 7 ouvrages. – 6 broderies. – 3 aquarelles.

Notice biographique

Née à Baie-Saint-Paul, Marie-Renée Otis est issue d’une famille bien implantée dans Charlevoix. Son père, Antoine, a été fabriquant de beurre, puis bedeau, tandis que sa mère, Madeleine Trotier-Otis, a été impliquée dans plusieurs projets communautaires. Elle a fondé le Centre Communautaire Pro-Santé et, pour en marquer le souvenir, la ville a donné son nom à une rue de Baie-Saint-Paul. Son grand-père, Ernest Trotier, mari de Marie-Anna Simard, était chef de gare. Son grand-oncle, quant à lui, possédait la Maison Otis, sise sur la rue Saint-Jean Baptiste. Mère de deux enfants, Alexandre et Pierre-Olivier, Marie-Renée Otis partage sa vie avec Richard Kègle, le père de ceux-ci.

Après des études secondaires à Baie-Saint-Paul de 1961 à 1967 (secondaire I à IV) et à La Malbaie en 1972-1973 (secondaire V), son attirance pour la création artistique dès son plus jeune âge l’amène à poursuivre sa formation en arts au Collège Jésus-Marie de Sillery de 1973 à 1975. Elle complète un baccalauréat spécialisé en arts plastiques à l’Université du Québec à Trois-Rivières de 1975 à 1978. C’est à cette époque que son intérêt pour les matières textiles devient manifeste et qu’elle fait ses débuts comme tisserande, et presqu’au même moment comme brodeuse. En 2004, elle obtient un certificat de deuxième cycle en art thérapie de l’Université du Québec en Abitibi.

Artiste professionnelle en art textile et spécialiste de la broderie d’art, Marie-Renée Otis crée des œuvres en tapisserie à l’aiguille dans une recherche constante tant au niveau d’une évolution technique que des matériaux. Elle utilise des matières textiles provenant de plusieurs pays ainsi que de la feuille d’or, des perles, des bijoux et des éléments de la nature.

Les années 1975 à 1982, vécues à Trois-Rivières, seront pour Marie-Renée Otis une période d’exploration, durant laquelle elle confectionnera notamment de grandes tapisseries à l’aiguille au moyen de points lancés ou de points décoratifs. Les années 1983 à 1989, marquées par l’utilisation de points beaucoup plus petits, qui rapproche sa pratique du pointillisme, seront davantage celles de l’inspiration, car son retour à Baie Saint-Paul lui permettra, entre autres créations, de réaliser une série de broderies d’art, dans lesquelles apparaîtront des montagnes, le fleuve et des personnages de femmes mythiques.

En 1988, elle fait ses débuts à TV-CO, la télévision communautaire de Charlevoix, comme journaliste et animatrice, une période qui durera 7 ans et qu’elle appellera une période de gestation, puisque son emploi du temps conditionne ses moments de création, lesquels seront moins présents au quotidien. Son parcours de vie s’oriente ensuite vers l’enseignement des arts plastiques au Centre d’études collégiales en Charlevoix de 1997 à 2002. En 2001, et pendant presque 20 ans, elle ouvre au public son atelier de broderie d’art situé sur la rue Saint-Gabriel.

Au fil des ans, Marie-Renée Otis cherchera continuellement à améliorer sa technique de broderie à travers plus d’une vingtaine de perfectionnements et de stages spécialisés. Les techniques anciennes telles que l’enluminure, le perlage, le tissage autochtone, la couchure, la gaufrure et la guipure, ainsi que la broderie russe, indienne, japonaise ou espagnole (Séville), de même que la broderie d’or, n’ont cessé d’influencer ses productions artistiques. Pour maîtriser ces techniques, elle a fréquenté de grandes écoles de broderie haute-couture comme l’École Lesage et la Maison Malebranche de Paris (2004), Le Bégonia d’or (France, 2007), la Royal School of Needlework (Angleterre, 2006), spécialisée dans la pose de fil d’or, Les Grenadières pour la broderie militaire (France, 2013) ainsi que le Japanese Embroidery Center à Atlanta (2005). Notons également que Marie-Renée Otis a effectué un séjour d’un mois à Séoul comme artiste en résidence (1999) ce qui l’amènera à exposer en 2001 à la bibliothèque René-Richard avec l’artiste coréenne Kim You Sik.

Artiste accomplie, Marie-Renée Otis a participé à une dizaine d’expositions solos dans Charlevoix, à Montréal, à Trois-Rivières et au Danemark, et à plusieurs dizaines d’expositions collectives, notamment en Europe, aux États-Unis et au Canada. Ses plus récentes expositions, présentées au Carrefour culturel Paul-Médéric, s’intitulaient Broderie d’art, exubérance et poésie (solo, 2021) et Les joyeuses brodeuses (collective, 2023). En outre, plusieurs musées ont fait l’acquisition de ses créations comme la prestigieuse collection de Loto-Québec.

Au cours de sa carrière artistique, Marie-Renée Otis a également œuvré à titre de conférencière notamment auprès du Cercle des Fermières de la Malbaie et de Saint-Sauveur-des-Monts, au Festival de la broderie au Manoir Richelieu, au Centre culturel de Trois-Rivières lors d’une conférence intitulée Les femmes et l’art ainsi qu’au Musée Pierre-Boucher de Trois-Rivières et auprès de plusieurs guildes de brodeuses à travers le Canada. Plus récemment, elle donne également des conférences par Zoom comme celle auprès « [d]es brodeuses du Saint-Laurent » (2021). Elle est également auteure de La poudrerie en plein été, un ouvrage sur la création d’une broderie d’art jour après jour pour Alain Fortin (2014-2015), Quelques jours en réserve (2018) et Ces bienveillantes montagnes… (2021). Elle a parallèlement collaboré avec plusieurs revues et auteurs de livres, et illustré plusieurs ouvrages, sans compter ses multiples implications notamment auprès de l’Association des brodeurs canadiens ainsi que dans son milieu de vie.

Marie-René Otis est aujourd’hui une artiste brodeuse notoire, ayant cumulé plus de 1000 pièces de broderie de différentes dimensions. Elle est également membre de l’EAC/ABC (l’Association des brodeurs canadiens) et de l’EGA (l’Association des brodeurs américains). Cette dernière lui a décerné en 2021, lors d’un séminaire qui avait lieu à Chicago, le premier prix du concours Golden Needle Award dans la catégorie « Soie et fil métallique ». De nombreuses autres reconnaissances jalonnent son parcours telles que le premier prix dans la catégorie petit format à relief à l’International d’art miniature de Lévis en 2003. Elle obtient une bourse de perfectionnement du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) en 2004; en 2008, elle reçoit le Prix France-Québec dans la catégorie « Professionnels des métiers d’art » et, en 2013, la bourse de ressourcement du CALQ. En 2023, elle est lauréate de l’Ordre du mérite de Baie-Saint-Paul.

Portée et contenu

L’ensemble de la documentation de ce fonds témoigne de l’activité artistique de Marie-Renée Otis de ses débuts en 1970 jusqu’en 2019. Il contient principalement des documents textuels et iconographiques ainsi que de nombreuses photographies et diapositives illustrant les œuvres se rapportant aussi bien à la carrière d’artiste de Marie-Renée Otis qu’à ses créations artistiques en art de la broderie. On y retrouve notamment divers documents promotionnels réalisés par l’artiste elle-même, des revues et des ouvrages auxquels cette dernière a participée en tant qu’illustratrice, des cahiers de dessins et d’esquisses ainsi que des cartons de broderie et des œuvres originales. En outre, ce fonds rassemble des coupures de presse et des revues de presse, des publications de Marie-René Otis, des catalogues d’exposition, diverses biographies sur Marie-Renée Otis, de la documentation sur les métiers d’art ainsi que de la correspondance professionnelle. Enfin, des écrits personnels consignés dans des journaux de voyage et des journaux quotidiens, ainsi qu’un inventaire intitulé « Calendrier des activités » pour chacune des années, complètent l’essentiel des documents se trouvant dans ce fonds. Un historique détaillé rassemble dans des cartables chacune de ses œuvres.

P112 Fonds Janine Gauthier

P113 Fonds Réserve mondiale de la biosphère de Charlevoix

P114 Fonds Serge Tremblay

1977. – 16 photos en couleur 9 x 11 cm.

Notice biographique

Natif des Éboulements, Serge Tremblay vit aujourd’hui à Saint-Laurent à Montréal.

 

Portée et contenu

Ce fonds contient 16 photos en couleur (9 x 11 cm) des événements de la Saint-Jean Baptiste prise aux Éboulements le 24 juin 1977. On peut y voir plusieurs chars allégoriques portant sur des scènes de la vie d’autrefois.

P115 Fonds Corporation des Fêtes et Événements de Charlevoix

P116 Fonds Louise Lou Larouche

1997-2021. – 7 centimètres de documents textuels.

Notice biographique

Poète autodidacte, Louise Lou Larouche est une Métisse Micmac originaire de La Malbaie dans Charlevoix. Née en 1946 du couple formé par Rose Yvonne Lapointe et J. Antonio Larouche, elle fait ses débuts en écriture en 1961 à l’âge de 15 ans À l’âge de 23 ans, elle s’établit dans la ville de Québec pour faire des études en secrétariat juridique.

 

En 1988, elle présente son premier manuscrit poétique, , au prix Octave-Crémazie (1988) et au 2e Prix-Poésie à Annecy (France, 1993); elle obtient en 1994 une mention de la Société des poètes et artistes de France pour ce même recueil. Membre de l’Union des écrivaines et écrivains québécois et de la Société des écrivains canadiens, elle participe à de nombreuses rencontres littéraires, à des récitals, à des émissions publiques, à des salons du livre ainsi qu’à des colloques. Lors de soirées de poésie, elle fait régulièrement des lectures de ses poèmes, parfois mis en musique et accompagné au piano. En 1996, elle a notamment participé en tant que poète au 14e Symposium de Baie-Saint-Paul sur le thème.

 

À ce jour, elle a produit trois recueils de poésie, un livret littéraire et seize manuscrits inédits. et[] rassemblent ses œuvres complètes. Un livre numérique intitulé réunit ses poèmes et des photos (nouvelle édition en 2018). Son dernier livre s’intitule (2021).

Historique de la conservation

Portée et contenu

Ce fonds contient 9 manuscrits des œuvres poétiques de Louise Lou Larouche qui ont été rassemblés dans un recueil intitulé Harmonie avec la nature. On y retrouve également 8 autres manuscrits pour les recueils Marie L’eau et Mémoires poétiques ainsi qu’une biobibliographie de l’auteur.

 

P117 Fonds Paul-Émile Roy 

1761-1941. – 10 centimètres de documents textuels. – 2 photographies.

 

Notice biographique

 

Paul-Émile Roy est né en 1933 à Québec, du couple formé par Marie-Ange Larouche et Louis-Philippe Roy. Après des études au Séminaire de Québec, il entre à la Faculté de médecine de l’Université Laval. Il obtient son doctorat en 1962. En 1964, il épouse Louise Robitaille avec qui il aura trois enfants. Après deux résidences et des études aux États-Unis, il obtient en 1967 une licence de pratique de l’ophtalmologie. De 1967 à 1976, il pratique à l’Hôtel-Dieu de Québec ainsi qu’en bureau privé tout en étant chargé de cours au département d’ophtalmologie de l’Université Laval. Il agit également à titre de consultant au Centre hospitalier Robert-Giffard et à l’hôpital de Baie-Saint-Paul entre 1969 et 1996. De 1976 à 1998, il est membre du service d’ophtalmologie de l’hôpital Saint-François-d’Assise. Enfin, de 1998 jusqu’à sa retraite en 2018, il est médecin expert en ophtalmologie.

 

Paul-Émile Roy a plusieurs intérêts, notamment les voyages culturels, la généalogie et l’histoire, le chant et l’écriture. Il a d’ailleurs rédigé des biographies de son père et de sa mère. Il travaille actuellement sur une autobiographie.

 

Portée et contenu

 

Cette collection contient des documents en lien avec la famille de Marie-Ange Larouche (mère du donateur). On y retrouve des testaments, des contrats (ventes, quittances, donations, échanges, mariages, etc.) et quelques imprimés. Parmi les documents, on retrouve deux pièces d’importance signées par Antoine Crespin, notaire royal.

 

 

 

P118 Fonds Irène Desroches et famille Gilles-Maurice Girard 

1829-2007. – 15 centimètres de documents textuels. 106 photographies.

 

Notice biographique

 

Irène Desroches est née le 23 janvier 1934 à Lafontaine en Ontario. Elle épouse le 14 juillet 1956, Gilles-Maurice Girard, dans la paroisse religieuse de Sainte-Croix de Lafontaine. Gilles-Maurice Girard est né le 18 janvier 1926 à Saint-Irénée, du couple formé par Arthur Girard et Marie-Anne Girard. Il est décédé le 22 avril 2017 à Saint-Irénée. Irène et Gilles-Maurice ont cinq enfants : Édith, Esther, Joanne, Grégoire et Gaétan.

Portée et contenu

 

Ce fonds témoigne du mode de vie de la famille Girard à Saint-Irénée. On y retrouve des livres de compte, des contrats (quittances, donations, ventes, cessions, etc.), des notes de cours, des photographies. Les thèmes principaux des documents, outre la vie familiale, sont la vie agricole et la religion.

 

 

 

P119 Fonds SOQUEM - Projet Saint-Urbain 

1950-1984. – 63 centimètres de documents textuels. – 323 diapositives. – 210 cartes et plans.

 

Histoire administrative

 

Dans Charlevoix, deux secteurs sont connus pour leurs gisements d’ilménite. Le premier est situé autour du lac Ontario, à environ 25 kilomètres de Baie-Saint-Paul. L’autre comprend les gîtes d’ilménite de Saint-Urbain qui sont disposés de part et d’autre de la vallée du Gouffre (les plus importants sont du côté ouest). Dans le langage courant, on parle généralement de « mine de fer », mais il s’agit de dépôts d’ilménite (oxyde de fer et de titane). Les gisements qui ont été exploités par le passé sont à environ 15 kilomètres au nord-ouest de Baie-Saint-Paul et à environ 3 kilomètres de Saint-Urbain dans le rang Saint-Jérôme, aux limites des deux municipalités.

 

Ces gisements ont été repérés vers 1665 par un ingénieur français faisant des recherches minéralogiques et géologiques au service de l’intendant Jean Talon. On peut supposer que le minerai ait été rendu visible suite au tremblement de terre de 1665 qui a fortement secoué la région. Ce n’est toutefois qu’en 1872 que l’on commence à exploiter cette ressource. C’est la Canadian Titanic Iron Company qui construit, sur le site de la mine, un imposant haut-fourneau alimenté au charbon de bois. Deux ans plus tard, en 1874, la compagnie fait faillite et cesse l’exploitation.

 

En 1876, on construit un petit chemin de fer (du genre utilisé dans les galeries de mines) pour transporter le minerai brut jusqu’au quai de Baie-Saint-Paul. Les wagons sont tirés par des chevaux qui font un seul voyage par jour. Le chemin de fer partait du rang Saint-Jérôme pour rejoindre le secteur de la Marre, continuait jusque dans la rue Saint-Jean-Baptiste à Baie-Saint-Paul et de là, s’en allait au quai. Encore une fois, la compagnie fit faillite.

Vers 1908, c’est la Baie St. Paul Titanic Iron qui exploite le site puis, quelques années plus tard, ce sera la General Electric. Entre 1928 et 1946, la compagnie Dupont de Nemours exploite à son tour le minerai. De 1957 jusqu’à la faillite en 1966, c’est la Continental Titanium Corporation qui tire profit des gisements. Cette compagnie fait construire une usine près de la gare à Baie-Saint-Paul (à l’emplacement actuel des Entreprises Jacques Dufour).

 

En 1970, c’est la Société québécoise d’exploitation minière (SOQUEM) qui prend le relais. Elle signe un contrat avec une firme montréalaise, Tyron Chemicals, pour l’exploitation du dépôt en vue de la production de bioxyde de titane (appelé rutile). Après plusieurs années d’essais, la compagnie abandonne les recherches puisque le procédé pour produire le bioxyde est trop corrosif.

 

En dépit de tous ces déboires, des entreprises continuent d’exploiter le gisement. Cependant on ne cherche plus à fondre le minerai, ni à lui faire subir une transformation chimique : on veut plutôt l’utiliser maintenant pour la production d’agrégats lourds.

 

Selon certaines estimations, c’est moins d’un million de tonnes d’ilménite qui fut extrait du site de Saint-Jérôme et les divers forages réalisés font écho de réserves qui seraient de l’ordre de 20 à 30 millions de tonnes.

 

Portée et contenu

 

Ce fonds témoigne de l’exploitation du gisement d’ilménite de Saint-Urbain par la SOQUEM. On y retrouve des sondages de tranchées, des rapports techniques, des journaux de sondage ainsi que divers rapports et des cartes et plans. 

 

 

 

P120 Fonds Famille Gravel 

1863-2021. – 10 centimètres de documents textuels. – 99 photographies. – 7 ferrotypes. – 3 daguerréotypes. – 8 négatifs. – 259 cartes mortuaires.

 

Notice biographique

 

Hyppolite Gravel est né le 25 décembre 1857 à Sainte-Agnès. Il épouse Mélanie Simard (née le 27 octobre 1853 à Sainte-Agnès) le 6 février 1878. Ensemble, ils auront trois enfants, Joseph, Hector et Azarie. L’ainé, Joseph, épouse Eugénie Néron à Saint-Hilarion en 1906. Le couple aura 16 enfants, dont Adrienne, la mère du donateur.  

 

Portée et contenu

 

Ce fonds contient des photographies de la famille Gravel, des cartes mortuaires ainsi que des civilités (invitations, remerciements, etc.)

 

 

 

P121 Fonds Carnaval du capelan 

1978-1986. – 67 photographies. – 179 diapositives.

 

Histoire administrative

 

Le Carnaval du capelan a duré pendant dix ans à Saint-Irénée. Il se tenait en hiver au cours d’une fin de semaine (jeudi au dimanche). Plusieurs activités étaient alors organisées, notamment le traditionnel déjeuner des Capelans organisé par le Club FADOQ, différents concours (sculptures sur glace, sciage de bois, etc.). Les festivités prévoyaient également de la danse et l’élection d’une « Miss » du Carnaval.

 

Portée et contenu

 

Ce fonds contient des photographies ainsi que des diapositives prises au cours des différentes éditions du festival.

P122 Fonds Claude Bariteau

 

ca 1980-1990. – 32 photographies. – 7733 négatifs. – 104 diapositives. – 93 planches-contact.

 

Notice biographique

 

Claude Bariteau est né à Montréal en 1953 du couple formé par Jean Bariteau et Madeleine Laberge. Il a deux sœurs aînées. L’une d’elle se marie avec un homme de La Malbaie (rang Sainte-Madeleine). Claude se lie d’amitié avec la famille de ce dernier et fréquente régulièrement la région. C’est à cette époque qu’il rencontre Lisanne Landry qu’il épouse en 1973 à La Malbaie. Ensemble, ils auront une fille prénommée Claudia.

 

Sur le plan professionnel, il travaille d’abord quelques temps pour Hydro Québec sur la Côte Nord, mais il souhaite revenir dans la région. Il travaille ensuite à la boulangerie Tremblay avant de trouver un poste à l’usine Donohue.

 

En 1977, il reçoit un diagnostic de sclérose en plaques. Il continue alors à travailler jusqu’à ce que les symptômes soit trop envahissants. Après son départ de l’usine, il fait beaucoup de bénévolat pour le Musée Laure-Conan ainsi que pour TV-CVM. C’est à cet endroit qu’il développe un intérêt pour la photographie. Pendant une dizaine d’années, il prend des clichés lors d’événements ou sur demande.

 

Claude Bariteau est décédé en 2015 au CHSLD de La Malbaie.

 

 

Portée et contenu

 

Ce fonds photographique contient plusieurs iconographies d’événements ou de personnes de Charlevoix (principalement dans l’est) dans les années 1980. Entre autres, on y retrouve des photos du Festival du papier de Clermont, du Tortillard, du Festival hippique, du Festival des Margouilles, de la Poulette grise, de la pêche à l’anguille à Saint-Irénée, du tournage du film le Renard de la frontière, les échassiers de la Baie, et bien d’autres.

P1000 Collection Centre d’archives régional de Charlevoix

Collection Jean-Jacques Desgagné

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