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P118 Fonds Irène Desroches et famille Gilles-Maurice Girard

1829-2007. – 15 centimètres de documents textuels. 106 photographies.

 

Notice biographique

 

Irène Desroches est née le 23 janvier 1934 à Lafontaine en Ontario. Elle épouse le 14 juillet 1956, Gilles-Maurice Girard, dans la paroisse religieuse de Sainte-Croix de Lafontaine. Gilles-Maurice Girard est né le 18 janvier 1926 à Saint-Irénée, du couple formé par Arthur Girard et Marie-Anne Girard. Il est décédé le 22 avril 2017 à Saint-Irénée. Irène et Gilles-Maurice ont cinq enfants : Édith, Esther, Joanne, Grégoire et Gaétan

 

Portée et contenu

 

Ce fonds témoigne du mode de vie de la famille Girard à Saint-Irénée. On y retrouve des livres de compte, des contrats (quittances, donations, ventes, cessions, etc.), des notes de cours, des photographies. Les thèmes principaux des documents, outre la vie familiale, sont la vie agricole et la religion.

 

 

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P119 Fonds SOQUEM - Projet Saint-Urbain

1950-1984. – 63 centimètres de documents textuels. – 323 diapositives. – 210 cartes et plans.

 

Histoire administrative

 

Dans Charlevoix, deux secteurs sont connus pour leurs gisements d’ilménite. Le premier est situé autour du lac Ontario, à environ 25 kilomètres de Baie-Saint-Paul. L’autre comprend les gîtes d’ilménite de Saint-Urbain qui sont disposés de part et d’autre de la vallée du Gouffre (les plus importants sont du côté ouest). Dans le langage courant, on parle généralement de « mine de fer », mais il s’agit de dépôts d’ilménite (oxyde de fer et de titane). Les gisements qui ont été exploités par le passé sont à environ 15 kilomètres au nord-ouest de Baie-Saint-Paul et à environ 3 kilomètres de Saint-Urbain dans le rang Saint-Jérôme, aux limites des deux municipalités.

 

Ces gisements ont été repérés vers 1665 par un ingénieur français faisant des recherches minéralogiques et géologiques au service de l’intendant Jean Talon. On peut supposer que le minerai ait été rendu visible suite au tremblement de terre de 1665 qui a fortement secoué la région. Ce n’est toutefois qu’en 1872 que l’on commence à exploiter cette ressource. C’est la Canadian Titanic Iron Company qui construit, sur le site de la mine, un imposant haut-fourneau alimenté au charbon de bois. Deux ans plus tard, en 1874, la compagnie fait faillite et cesse l’exploitation.

 

En 1876, on construit un petit chemin de fer (du genre utilisé dans les galeries de mines) pour transporter le minerai brut jusqu’au quai de Baie-Saint-Paul. Les wagons sont tirés par des chevaux qui font un seul voyage par jour. Le chemin de fer partait du rang Saint-Jérôme pour rejoindre le secteur de la Marre, continuait jusque dans la rue Saint-Jean-Baptiste à Baie-Saint-Paul et de là, s’en allait au quai. Encore une fois, la compagnie fit faillite.

Vers 1908, c’est la Baie St. Paul Titanic Iron qui exploite le site puis, quelques années plus tard, ce sera la General Electric. Entre 1928 et 1946, la compagnie Dupont de Nemours exploite à son tour le minerai. De 1957 jusqu’à la faillite en 1966, c’est la Continental Titanium Corporation qui tire profit des gisements. Cette compagnie fait construire une usine près de la gare à Baie-Saint-Paul (à l’emplacement actuel des Entreprises Jacques Dufour).

 

En 1970, c’est la Société québécoise d’exploitation minière (SOQUEM) qui prend le relais. Elle signe un contrat avec une firme montréalaise, Tyron Chemicals, pour l’exploitation du dépôt en vue de la production de bioxyde de titane (appelé rutile). Après plusieurs années d’essais, la compagnie abandonne les recherches puisque le procédé pour produire le bioxyde est trop corrosif.

 

En dépit de tous ces déboires, des entreprises continuent d’exploiter le gisement. Cependant on ne cherche plus à fondre le minerai, ni à lui faire subir une transformation chimique : on veut plutôt l’utiliser maintenant pour la production d’agrégats lourds.

 

Selon certaines estimations, c’est moins d’un million de tonnes d’ilménite qui fut extrait du site de Saint-Jérôme et les divers forages réalisés font écho de réserves qui seraient de l’ordre de 20 à 30 millions de tonnes.

Portée et contenu

 

Ce fonds témoigne de l’exploitation du gisement d’ilménite de Saint-Urbain par la SOQUEM. On y retrouve des sondages de tranchées, des rapports techniques, des journaux de sondage ainsi que divers rapports et des cartes et plans.  

P120 Fonds Famille Gravel

1863-2021. – 10 centimètres de documents textuels. – 99 photographies. – 7 ferrotypes. – 3 daguerréotypes. – 8 négatifs. – 259 cartes mortuaires.

 

Notice biographique

 

Hyppolite Gravel est né le 25 décembre 1857 à Sainte-Agnès. Il épouse Mélanie Simard (née le 27 octobre 1853 à Sainte-Agnès) le 6 février 1878. Ensemble, ils auront trois enfants, Joseph, Hector et Azarie. L’ainé, Joseph, épouse Eugénie Néron à Saint-Hilarion en 1906. Le couple aura 16 enfants, dont Adrienne, la mère du donateur.  

 

Portée et contenu

 

Ce fonds contient des photographies de la famille Gravel, des cartes mortuaires ainsi que des civilités (invitations, remerciements, etc.)

P121 Fonds Carnaval du capelan

1978-1986. – 67 photographies. – 179 diapositives.

 

Histoire administrative

 

Le Carnaval du capelan a duré pendant dix ans à Saint-Irénée. Il se tenait en hiver au cours d’une fin de semaine (jeudi au dimanche). Plusieurs activités étaient alors organisées, notamment le traditionnel déjeuner des Capelans organisé par le Club FADOQ, différents concours (sculptures sur glace, sciage de bois, etc.). Les festivités prévoyaient également de la danse et l’élection d’une « Miss » du Carnaval.

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Portée et contenu

 

Ce fonds contient des photographies ainsi que des diapositives prises au cours des différentes éditions du festival.

P122 Fonds Claude Bariteau

ca 1980-1990. – 32 photographies. – 7733 négatifs. – 104 diapositives. – 93 planches-contact.

 

Notice biographique

 

Claude Bariteau est né à Montréal en 1953 du couple formé par Jean Bariteau et Madeleine Laberge. Il a deux sœurs aînées. L’une d’elle se marie avec un homme de La Malbaie (rang Sainte-Madeleine). Claude se lie d’amitié avec la famille de ce dernier et fréquente régulièrement la région. C’est à cette époque qu’il rencontre Lisanne Landry qu’il épouse en 1973 à La Malbaie. Ensemble, ils auront une fille prénommée Claudia.

 

Sur le plan professionnel, il travaille d’abord quelques temps pour Hydro Québec sur la Côte Nord, mais il souhaite revenir dans la région. Il travaille ensuite à la boulangerie Tremblay avant de trouver un poste à l’usine Donohue.

 

En 1977, il reçoit un diagnostic de sclérose en plaques. Il continue alors à travailler jusqu’à ce que les symptômes soit trop envahissants. Après son départ de l’usine, il fait beaucoup de bénévolat pour le Musée Laure-Conan ainsi que pour TV-CVM. C’est à cet endroit qu’il développe un intérêt pour la photographie. Pendant une dizaine d’années, il prend des clichés lors d’événements ou sur demande.

 

Claude Bariteau est décédé en 2015 au CHSLD de La Malbaie.

  

 

Portée et contenu

 

Ce fonds photographique contient plusieurs iconographies d’événements ou de personnes de Charlevoix (principalement dans l’est) dans les années 1980. Entre autres, on y retrouve des photos du Festival du papier de Clermont, du Tortillard, du Festival hippique, du Festival des Margouilles, de la Poulette grise, de la pêche à l’anguille à Saint-Irénée, du tournage du film le Renard de la frontière, les échassiers de la Baie, et bien d’autres.

P123 Fonds Gaétan Long

P124 Fonds Julie Bergeron-Mariette Perron

1819-2022. – env. 5 centimètres de documents textuels. – 8 photographies. – 9 cadres avec photographies.

Notice historique

Ce fonds rassemble des documents des familles Bergeron et Perron de Cap-à-l’Aigle. On y retrouve des documents concernant Julie Bergeron (1903-1976), mariée à Antoine Perron (1904-1972), ainsi que leurs parents Thomas-Louis Bergeron (1866-1946) et Marie-Laure (Anne) Bouchard (1874-1922).

 

Portée et contenu

Ce fonds comprend des documents de décès (cartes nécrologiques, coupures de presse, lettres), de nombreux documents manuscrits anciens appartenant à la lignée de Julie Bergeron (quittances, testaments et successions, ventes, mariages, polices d’assurance, états de compte) ainsi que divers documents informatifs relatifs à Cap-à-l’Aigle. On y retrouve également quelques photographies dont neuf photographies sous encadrement de différentes grandeurs appartenant à la lignée d’Antoine Perron. Enfin, dans chacun des cartables, on retrouve un inventaire ainsi que quelques informations généalogiques.

P125 Société d'ornithologie amateur de Charlevoix

1993-2001. – 30 cm de documents textuels. – 110 photographies. – 30 photos d’oiseaux extraites de calendriers.

Histoire administrative

La Société d’ornithologie amateur de Charlevoix a été fondée par Alain Boucher et Régine Laberge sous l’impulsion de départ du Centre écologique de Port-au-Saumon. Reconnu par l’Association québécoise des groupes d’ornithologues, le Club aux oiseaux propose, en 1993, des rassemblements pour les amateurs d’oiseaux de Charlevoix. Sa mission est de favoriser le développement du loisir ornithologique et de promouvoir l’étude et la découverte des oiseaux dans la région. Outre les diverses activités d’excursions, d’observations et d’initiation, la Société d'ornithologie amateur de Charlevoix fait paraître un bulletin d’information saisonnier intitulé La Mésange. De plus, elle a contribué, sous l’initiative de Régine Laberge, à l’installation des premiers nichoirs construits et installés à Clermont.

Portée et contenu

Ce fonds contient de la documentation concernant les activités de la Société d’ornithologie amateur de Charlevoix (correspondance, procès-verbal, budgets, listes des membres) ainsi que des guides d’identification des oiseaux, des fiches techniques, des jeux-questionnaires et des photos d’oiseaux à identifier. On retrouve également les bulletins d’information La Mésange (nos 1 à 36), une publication sur le chant des oiseaux, des documents de recensement des oiseaux de Noël ainsi que de la documentation promotionnelle (dépliants, libelles) et scientifique. Enfin, des photographies d’oiseaux complètent ce fonds.

P126 Société d'horticulture et d'écologie

1998-2004. – 30 cm de documents textuels. – 77 photos. – 24 négatifs.

Histoire administrative

Le groupe Les amants de la nature en Charlevoix est un organisme à but non lucratif qui a été fondé lors de l’assemblée générale du 19 mars 1998 et reconnu en tant que membre par la Fédération des sociétés d’horticulture et d’écologie du Québec. La mission du groupe est de sensibiliser la population charlevoisienne à l’importance de l’horticulture ainsi que d’organiser des activités à caractère social, culturel et éducatif afin de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie dans un environnement sain et agréable.

Portée et contenu

Ce fonds contient de la documentation concernant les activités de la Société d’horticulture et d’écologie, notamment de la correspondance, des ordres du jour, des procès-verbaux, des rapports financiers, des documents d’assurances et des listes de membres. Il contient également des documents constitutifs tels que les lettres patentes de la corporation des sociétés d’horticulture et d’écologie du Québec et les règlements généraux du groupe Les amants de la nature en Charlevoix. On y retrouve des documents en lien avec diverses activités et projets (concours, expositions, projet-école, compostage, reboisement, échange de vivaces, etc.). Enfin, des photographies, des coupures de presse et des documents promotionnels (dépliants) complètent ce fonds.

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